Mercerdes a vécu un début de saison délicat. Suffisant pour pousser Toto Wolff vers la sortie, vers une retraite méritée aux Maldives ?
« Le problème, c’est que je serais mort aux Maldives si je ne faisais pas ce que je fais ici. L’activité dans l’équipe, la développer, c’est ce que j’aime vraiment. La F1 est en pleine expansion. D’un point de vue financier, les choses se déroulent très bien et c’est ce que je souhaite faire toute ma vie. À cet égard, la question ne m’a pas traversé l’esprit jusqu’à présent. Ce serait comme si un chef de projet ou un employé disait : ‘J’ai fait ça, je vais partir sur une bonne note et c’est tout’. Ça ne marche pas comme ça avec moi, ça continue.
« Ma réponse spontanée serait : on ne peut pas désapprendre. Mais la piste nous apprend quelque chose d’autre. Il s’agit aussi de toujours rester humble, et c’est ce que nous sommes. Nous devons nous dire : ‘Merde, on s’est vraiment trompé’. Il faut l’accepter désormais. Mais où nous sommes-nous trompés ? On a gagné huit titres sur huit, et maintenant nous sommes complètement à côté. Ce n’est pas comme si nous n’avions que trois dixièmes de retard. Mais en termes de développement de notre personnalité, de valeurs dans l’équipe, c’est important, même si ce n’est pas agréable. Personne n’est infaillible. Nous le voyons en ce moment. Mais l’équipe est capable de changer les choses. »