Le retour du Grand Prix de France de Formule 1 a été officialisé ce lundi lors d’une conférence de presse. Il se déroulera sur le circuit du Castellet à partir de 2018.
La Formule 1 est officiellement de retour en France. Lors d’une conférence de presse organisée au siège de l’ACF (Automobile Club de France) ce lundi, Christian Estrosi a indiqué que le Grand Prix de France aura lieu à partir de 2018 sur le circuit Paul-Ricard du Castellet, dans le Var, pour une durée de cinq ans. Aujourd’hui je peux vous annoncer clairement, fermement et définitivement que le Grand Prix de France va faire son retour. Et nous sommes fiers de pouvoir annoncer ce grand retour dix ans après, s’est réjoui le président de la région PACA (Provence-Alpes-Côte d’Azur).
Christian Estrosi a rappelé que de nombreux investissements avaient été réalisés sur le circuit et a présenté les retombées économiques qu’il pourrait y avoir. Le circuit Paul-Ricard est celui qui a produit le plus d’efforts et d’investissements ces dernières années pour se mettre aux normes et au niveau de la F1. Depuis 2002, 80 millions d’euros ont été investis par les actionnaires. C’est une infrastructure reconnue et appréciée par les écuries et les pilotes. Par ailleurs, un audit a été réalisé, et si le coût de l’accueil du Grand Prix est évalué à 30 millions d’euros, les retombées indirectes attendues sont de 65 millions d’euros. Cela représente donc un facteur de croissance et un potentiel de création de 500 emplois durables, a expliqué l’homme politique. Les collectivités prendront en charge 14 millions d’euros du coût d’organisation. Christian Estrosi espère 16 millions de recettes directes pour assurer le budget. L’impact pour l’économie locale serait de 65 millions d’euros, affirme-t-il sur la base de l’audit signé par le cabinet international Deloitte.
Le dernier Grand P de France de F1 a eu lieu en 2008, sur le circuit de Magny-Cours (Nièvre), avec un déficit important épongé par l’Etat et les collectivités locales. Il avait déjà eu lieu 14 fois au Castellet, entre 1971 et 1990. Les négociations avec la société Formula One Management (FOM) de Bernie Ecclestone ont été menées dans le plus grand secret, pendant plusieurs mois. Un Groupement d’intérêt public (GIP) va être constitué début 2017, autour de la société Excelis, gestionnaire du circuit varois, et des collectivités locales.
La Région PACA compte développer toute une filière autour du GP de France, a ajouté Christian Estrosi, en soulignant l’intérêt des entreprises déjà présentes sur le parc d’activités de Signes, juste à côté du circuit Paul-Ricard, comme par exemple la société Oreca qui prépare les Toyota pour les 24 Heures du Mans.
Le Grand Prix de France de @F1 revient en 2018, confirmé par @cestrosi qui le dédie notamment à @Jules_Bianchi ! #FFSA #GPdeFrance pic.twitter.com/AJ3JnUMQ16
— FFSA.org (@ffsaorg) 5 décembre 2016