Le célèbre journaliste de L’Equipe Vincent Duluc raconte dans l’édition de samedi du quotidien ses 28 jours d’hospitalisation et son combat face à la maladie.
« Je suis entré une première fois en réanimation, j’en suis sorti et puis j’y suis retourné une seconde fois. En tout, une vingtaine de jours. » Le récit de Vincent Duluc est glaçant. Il raconte à quel point il a tutoyé la mort. « Dans ma situation, respirer est devenu une obsession. J’ai eu parfois besoin de 90% d’oxygène extérieur. » Un témoignage poignant qui nous éclaire sur la réalité de ces « cas graves » évoqués chaque jour en boucle à la une de l’actualité. Vincent Duluc a fait partie de ceux-là. Et il a réussi à en réchapper. « Dans ce tunnel, j’ai vécu un jour après l’autre. Un match après l’autre, comme disent les footeux », raconte le journaliste, avec la plume qu’on lui connaît.
La suite ? C’est la reprise de la vie et, il l’espère, du football, sa passion. « Je vis avec la schizophrénie de redouter une deuxième vague et, en même temps, d’avoir envie que le foot reprenne. » S’il insiste sur les conditions de sécurité qui devront prévaloir à cette reprise, il l’attend néanmoins comme un symbole. « Je voudrais que ce soit le signal que la vie reprend. » Un beau message d’espoir.