Présenté à la presse dans la peau d’un entraîneur à part entière, Thierry Henry a dévoilé les raisons de son arrivée à la tête des espoirs, ainsi que ses ambitions.
Intronisé ce mardi à la tête de l’équipe de France Espoirs, Thierry Henry a expliqué son choix de prendre en main les Bleuets. Il bouillait à l’idée de reprendre la tête d’un groupe : « Je suis heureux et honoré d’être là. Fier de rechanter la Marseillaise. Je suis bien Français, content de l’être et heureux de reporter le coq. Diriger les Espoirs, ce n’est pas facile, les générations changent tous les deux ans, les clubs ont la priorité, les meilleurs montent… et c’est normal. Je n’étais pas épanoui. J’aime le terrain, j’attendais une opportunité. J’ai eu d’autres échéances où j’ai appris. Je vais continuer à être consultant, mais pas sur Prime Video. Je voulais coacher, j’ai ce sentiment d’aider. J’étais bien, mais pas épanoui. J’ai pu avoir la chance d’entraîner l’équipe de France, cela ne se refuse pas. Cela a évidemment fait pencher la balance. J’aime travailler avec les jeunes », a-t-il d’abord lancé.
Dans un second temps, l’ancien consultant a taper du poing sur la table, annonçant officiellement ses ambitions. Faire des Espoirs, une sélection à part entière : « On n’a pas toujours la même sélection entre deux rassemblements suivants. Ce n’est pas une punition de venir en Espoirs. C’est une sélection qu’il faut honorer, tu représentes quelque chose. Maintenant, cela fait longtemps qu’on n’a pas gagné. C’est qu’il y a un problème et on va essayer de résoudre cela », a-t-il conclu avant de parer les coups des journalistes vis-à-vis de ses expériences précédentes en qualité d’entraîneur.