Maxime Bernauer aurait pu retrouver l’élite en janvier dernier. Courtisé par un FC Nantes alors en panne sèche défensivement, le défenseur français a finalement pris une direction inattendue : celle d’une AS Saint-Étienne en crise, engagée dans une lutte féroce pour sa survie sportive. Un pari risqué, mais que le joueur assume pleinement aujourd’hui, séduit par le poids historique du club, l’atmosphère du Forez et un retour en France plus compatible avec sa vie familiale.
Rapidement devenu indispensable dans le système d’Eirik Horneland, Bernauer a justifié ce choix avec une régularité remarquable : 21 apparitions, une polyvalence rare et la capacité à colmater les brèches d’une défense constamment fragilisée par les blessures. Recruté pour 1,2 million d’euros après un prêt convaincant, le joueur de 27 ans s’est mué en solution fiable, capable d’évoluer dans l’axe comme sur les côtés, et dont l’impact dépasse aujourd’hui largement son coût initial.
Dans les colonnes de Tribune Verte, Bernauer a révélé l’envers du décor : un dilemme entre Nantes et Saint-Étienne, des discussions avancées avec les Canaris, puis une décision guidée par la famille et l’appel d’un club mythique. Pendant que Nantes se rabattait sur d’autres pistes au rendement mitigé, l’ASSE, elle, a trouvé un pilier. Et si le choix de Bernauer était finalement l’une des rares bonnes nouvelles d’un hiver mouvementé dans le Forez ?
