Aujourd’hui consultant pour la télévision, Jean-Marc Ferreri trouve que Dimitri Payet est devenu indispensable à l’Olympique de Marseille.
« Dimitri est irremplaçable. Il a des qualités techniques tellement au-dessus… Mais Amine Harit a été très bon et très intéressant dans un rôle de deuxième attaquant. Je tire un coup de chapeau à Sampaoli pour sa composition d’équipe. Il aurait pu préférer Cédric Bakambu ou Bamba Dieng à Harit, qui avait très peu joué depuis le début de saison. Il a dû le sentir très fort à l’entraînement, ce sont d’ailleurs les échos que j’ai en interne. Ça a donné raison au coach argentin. Harit a un peu joué en électron libre : tu vas où va le ballon, tu essayes de sentir les coups offensifs, tu es libre de revenir défendre, ce qu’il a très bien fait plusieurs fois. Il avait le souci de bien attaquer et d’être le plus près de Milik. Mais je ne crois pas qu’il y ait une vie sans Payet, c’est un joueur-clé, indispensable. Ce qui peut faire débat, c’est l’utilisation qu’en fait Sampaoli : ça me gêne qu’il l’utilise comme autrefois Fabregas », a-t-il indiqué. Ce jeudi, l’OM est en Suisse pour défier le FC Bâle en huitième de finale retour de la Ligue Europa Conférence.