Encore sonné par la gifle reçue à Porto mardi soir, André Villas-Boas a eu des mots très forts ce jeudi face aux médias.
Deux jours après la nouvelle débâcle de l’Olympique de Marseille, balayé 3-0 par le FC Porto en Ligue des Champions, André Villas-Boas a passé un nouveau savon à ses hommes en conférence de presse. « C’était un match pathétique. On n’était pas au niveau. Vous avez bien vu que ce n’était pas à cause du système, ou de Payet en 10. On a perdu parce qu’on a été tellement mauvais que cela a donné une défaite honteuse et ridicule. On n’a pas joué au niveau de cette compétition. Les buts que l’on a encaissés sont de notre faute. Cela va venir avec l’expérience je pense. Enfin, j’espère. On a une obligation de faire mieux mais ce n’est pas avec des paroles. Je voulais donner de l’espoir aux supporters avec une victoire en Ligue des champions. Là, c’est nul. On doit montrer une autre image. »
Mais bien conscient des faiblesses de son équipe, le tacticien portugais en a aussi profité pour remettre à leur place les nombreuses personne qui ont critiqué l’OM ces derniers jours. « Les supporters, les journalistes, les amis de Di Méco, les textos de Di Meco, les entraîneurs des autres clubs qui veulent venir ici… Ce n’est pas à cause de ça que l’on va s’arrêter de travailler. Ce qu’il se passe en ce moment, c’est précisément ce qui s’est passé après le 4-0 à Paris la saison dernière. Ceux qui écrivent du mal sont les mêmes, ceux qui parlent mal sont les mêmes, les envoyés spéciaux sont les mêmes… et ils gagnent un peu plus de notoriété. Et nous, on est ici comme tous les jours, rien ne change. Je l’aime bien Di Meco, parce que tout ce qu’il dit est viscéral, c’est ce dont tu as besoin. Mais si les excités pouvaient se calmer un peu… Les entraîneurs des autres clubs qui veulent entraîner l’OM doivent encore attendre un peu plus. Cela arrivera un jour mais en attendant, qu’ils se concentrent un peu plus sur leur propre club. »
À la veille du déplacement sur la pelouse de Strasbourg en Ligue 1, Villas-Boas a d’ailleurs décrété au dernier moment un entraînement à huis-clos ce jeudi. « Cela n’a rien à voir avec les médias, je n’ai rien à cacher », a-t-il expliqué en conférence de presse. « J’ai seulement besoin de faire une réunion avec les joueurs et je veux un peu plus de temps. J’ai besoin de quelques jours pour digérer les choses, je ne parle jamais à la fin des rencontres. »