Passage à vide, ou fin de carrière ? Les mots sont durs. Mais contre Porto cette semaine encore, Dimitri Payet est passé complètement à coté de son match. Le capitaine marseillais n’y arrive tout simplement pas en Ligue des Champions.
Zéro. Comme le nombre de buts inscrits par l’OM cette année en LDC. Zéro. Comme le nombre de points inscrits par l’OM cette année en LDC. Et zéro, comme le nombre de buts inscrits par Dimitri Payet en 18 matchs de Ligue des Champions. Chaotique. Contre Porto, cette semaine, il a de nouveau été fantomatique. Une énième prestation inquiétante de l’international Français cette saison. Cette fois-ci ponctué par un penalty raté. À ce moment du match, Payet aurait pu permettre au siens de recoller au score. Comme quoi, quand ça ne veut pas, ça ne veut pas.
Sa frappe s’est envolée dans le ciel portugais. Et avec tous les espoir de qualification, s’il y en avait encore. Mais bien au-delà, et si le Réunionnais fait presque figure de chat noir, c’est son niveau général qui inquiète. Transparent, en manque de rythme, il semble déconnecté. Positionné à gauche dans le 433 d’André Villas Boas, l’année dernière, l’ancien Lillois n’arrive plus à fournir les efforts nécessaires. Alors en début de saison, le coach portugais l’a replacé au cœur d’un 442, sans plus de succès. Peu présent entre les lignes, le meneur de jeu est difficilement trouvé. Puis lorsqu’enfin, il l’est, Payet manque de vivacité, et peine à faire avancer le bloc.
Pourtant, celui qui dispute septième saison sur la Cannebière, semble lié à Marseille pour la vie. Tête de gondole du projet Franck McCourt, son contrat est valable jusqu’en 2024. Payet aura alors 37 ans. Pour l’heure, il doit à tout prix aider son club à sortir la tête de l’eau. Et démontrer à tout le monde, que ce qu’il traverse n’est qu’un passage à vide, et non une fin de carrière.