Medhi Benatia est partout.
En l’espace de deux semaines, le directeur sportif de l’OM a déjà marqué l’été marseillais en bouclant trois gros dossiers : le retour express d’Aubameyang et les ventes bien négociées de Merlin et Rongier à Rennes, pour un montant dépassant les 20 millions d’euros. Mais son rôle ne s’arrête pas là : en parallèle du mercato, Roberto De Zerbi attend encore plusieurs renforts pour bâtir une équipe capable de briller en Ligue des champions.
Deux missions prioritaires s’ajoutent à son agenda. D’abord, continuer de vendre intelligemment pour financer le mercato, dans la lignée des cessions déjà actées. Ensuite, désengorger un loft marseillais encombré par les cas Ounahi, Harit, Moumbagna ou Koné. Tous ces joueurs doivent trouver un point de chute, faute de quoi ils réintégreront le vestiaire selon les règles imposées. Un défi à la fois économique et humain pour Benatia, puisque ce loft a coûté 40 millions d’euros à l’OM — un potentiel levier financier non négligeable à activer avant la fin du marché.