Futur actionnaire majoritaire de l’OL, John Textor pourrait avoir une grande influence sur les choix pris par les Gones. Des bouleversements que craint Denis Balbir.
Arrivé aux commandes au mois d’octobre dernier, Laurent Blanc pourrait rapidement se retrouver sur un siège éjectable et ce malgré son statut. Il est difficile d’imaginer que John Textor, qui a dépensé plus de 800M€ pour s’offrir l’OL, ne laisse son écurie couler : « Je pense que, vu sa carte de visite, Laurent Blanc est protégé d’un éventuel changement de coach. Maintenant, dans ce genre de rachat, on ne sait jamais ce qu’il peut se passer. Normalement, John Textor s’est engagé à faire une transition en douceur en laissant Jean-Michel Aulas gérer les affaires courantes pour encore trois ans. Est-ce que ce sera effectivement le cas ? […] La logique voudrait que quand on investit dans un club aussi important que Lyon et sur de tels montants (800 M€) ce soit pour prendre des décisions fortes et rapides. J’espère quand même qu’il ne cassera pas tout ce qui a été bien fait dans la culture lyonnaise de ces 25-30 dernières années…»
Néanmoins, Denis Balbir se veut rassurant concernant la prise de position de John Textor qui, pour le moment, devrait rester dans l’ombre des gestionnaires actuels. Pour autant, l’OL a besoin de renforts, à chaque ligne : « Pour moi, la suite peut encore s’écrire avec Jean-Michel Aulas mais Lyon va quand même devoir trouver des solutions dans chaque ligne pour redresser la barre. Y compris en attaque où si Alexandre Lacazette marque des buts, il n’est pas l’homme providentiel attendu pour porter le secteur offensif. Après ce long dossier de rachat en coulisses, il faut désormais se remettre à penser au sportif à l’OL. Le fait de se retrouver, pour une deuxième année consécutive, en situation de rater la qualification en Coupe d’Europe doit servir d’alerte », a-t-il déclaré pour But Football Club.