Laurent Nicollin, président de Montpellier, n’a pas mâché ses mots après le jet de pétard aux pieds de Mory Diaw.
« Mon sentiment ? Ecœurement, désillusion et beaucoup de tristesse. Quand tu mènes 4-2 à 5 minutes de la fin du match et que potentiellement tu es 6e , avec les joueurs qui se sont cassés le cul pendant 30 minutes à dix… C’est un sentiment de dégoût. Qu’un espèce de connard jette un truc de la tribune à un moment donné ça devient pénible et surnaturel. J’espère, j’aurais dû commencer par ça, que le gardien de Clermont va bien, je n’ai pas vu les images mais j’espère qu’il pourra rentrer avec ses coéquipiers. Quand tu te casses le cul à faire quelque chose de bien… On nous reproche souvent de ne pas avoir d’ambitions, mais avec des connards comme ça, on ne risque pas d’en avoir. C’est pénible et usant. Je pense à mon coach et mes joueurs, qui ont fait un gros match à dix et le résultat était là. Est-ce qu’il y aura match perdu, à rejouer ? Je ne sais pas, la Ligue va certainement nous convoquer », a fustigé Nicollin, particulièrement remonté face à la presse.