MHSC : Laurent Nicollin refuse de vendre

Laurent Nicollin, copropriétaire de Montpellier avec son frère, démontre une volonté inébranlable pour l’avenir du club, rejetant résolument l’idée de le céder même face à d’éventuelles contraintes financières.

Laurent Nicollin, propriétaire de Montpellier aux côtés de son frère, affiche une détermination inébranlable quant à l’avenir du club, excluant catégoriquement l’idée de le vendre malgré les éventuelles difficultés financières. Héritier du club qui appartenait à son père, feu Louis Nicollin, décédé en 2017, Laurent Nicollin souligne la particularité de la situation de Montpellier dans le paysage du football français.

Dans une entrevue accordée à Prime Video, le dirigeant a utilisé une métaphore en déclarant : « On fait un peu ‘petit village gaulois' ». Il met en avant le fait que Montpellier fait partie des rares clubs de Ligue 1 à posséder des fonds propres français, se démarquant ainsi des clubs soutenus par des investissements étrangers massifs. Nicollin insiste sur la nécessité de gérer les finances au quotidien, en l’absence de capitaux qataris, jordaniens ou américains.

La question d’attirer des capitaux étrangers est écartée d’emblée par Laurent Nicollin, affirmant : « Faire entrer des capitaux étrangers ? On n’a jamais été approché donc c’est réglé. » Il met en avant le désir continu, partagé avec son frère, de propulser le club vers les sommets malgré les défis financiers. Il souligne la fierté de faire partie des rares clubs français à préserver leur indépendance financière.

Pourtant, il n’écarte pas complètement la possibilité de vendre le club à l’avenir. Il évoque la réalité d’une éventuelle lassitude qui pourrait survenir et indique que, dans ce cas, ils réfléchiraient à la meilleure façon de procéder. Laurent Nicollin reconnaît que vendre une partie du club pourrait être une option pour franchir un palier, mais il souligne que tant que la gestion actuelle permet de maintenir le cap, ils préfèrent continuer sur cette voie sans faire appel à des investisseurs étrangers. Cependant, il admet qu’il n’envisage pas de rester propriétaire du club indéfiniment et que la possibilité de vendre le club pourrait émerger à un moment donné dans le futur.