Qualifiée pour la prochaine Coupe du monde, l’Argentine semble avoir trouvé une nouvelle vie sans dépendre de son icône éternelle. Le sélectionneur Lionel Scaloni assume ce tournant historique.
L’Albiceleste s’envole vers 2026 avec une aisance déconcertante : en tête des qualifications sud-américaines, l’Argentine devance l’Équateur de dix points. Signe d’une nouvelle ère ? Peut-être. Car Lionel Messi, resté muet en sélection depuis octobre 2024, n’a disputé qu’un seul des deux derniers matchs comme titulaire. Et malgré cela, l’équipe continue d’engranger des résultats solides.
Lors de la victoire face au Chili (1-0), Messi est resté sur le banc, avant de revenir sans briller contre la Colombie (1-1). Pourtant, son dernier coup d’éclat remonte à un récital contre la Bolivie (6-0) où il avait signé un triplé et deux passes décisives. Un feu d’artifice qui semble désormais appartenir au passé. Car pour Scaloni, l’équipe a changé de dimension : « Avant, sans Leo, tout devenait compliqué. Aujourd’hui, on joue pareil avec ou sans lui. »
Avec ce discours, le sélectionneur acte une révolution silencieuse. Fini le Messi-dépendance : l’Argentine possède désormais un collectif cohérent, capable de rivaliser sans son roi. Une transition délicate mais réussie, qui pourrait redessiner les contours de la sélection à l’approche du Mondial.
