Nîmes s’est défendu devant la commission d’appel de la fédération française de football. Le club gardois conteste sa rétrogradation en National prononcée par la commission de discipline de la ligue dans l’affaire des matches suspects. Il devra attendre avant de connaître la décision.
Suite à sa rétrogradation en division inférieure prononcée par la commission de discipline de la Ligue, le Nîmes Olympique était auditionné, ce jeudi, par la commission d’appel de la fédération. Celle-ci a mis sa décision en délibéré.
C’est très difficile d’avoir une idée, dit Me Chabert, l’un des avocats du club, qui avait déjà plaidé en première instance. Les débats ont été plus sereins, plus feutrés, plus rapides qu’en première instance. La commission n’a pas voulu trop rentrer dans le détail et s’est centrée sur des choses en surface (…). J’ai vu une commission dégagée de la pression médiatique. Il y avait beaucoup moins d’engouement. La commission a besoin de temps et elle veut travailler dans la sérénité et pas dans la précipitation, c’est peut-être ce qui s’est passé en première instance. Elle ne veut pas faire dans la parade, mais dans le sérieux. Pour l’occasion, Nîmes a également fait appel à Me Paul Mauriac, spécialiste du droit du sport. Il a siégé à la commission d’appel de la Fédération française de rugby, au CNOSF (vers qui devrait se tourner Nîmes si son appel est rejeté) ou au TAS (tribunal arbitral du sport). L’avocat du barreau de Paris s’est distingué l’an dernier en faisant annuler la suspension de neuf mois de Leonardo, coupable d’un coup d’épaule sur un arbitre, Alexandre Castro, en mai 2013. Tous les arguments ont été évoqués. C’était serein et on verra si la décision est apaisante. Comment peut-on condamner un club, alors que la tentative n’est pas dans les textes ? Une accusation ne peut pas être automatiquement condamnée si un ou des dirigeants ont fauté. Nous n’avons pas eu peur d’affronter ce dossier, car il ne restait pas grand-chose de ces accusations, qui au début étaient monstrueuses, selon lui.