A la veille de recevoir les Girondins de Bordeaux, Pascal Dupraz sort de ses gonds. Il ne supporte plus la pelouse du Stadium de Toulouse, refaite à neuf pourtant à neuf en juin 2015. Elle ressemble au désert de Gobi, dénonce l’entraîneur du TFC. On va jouer sur un champ de patates. Ça m’embête pour l’équipe adverse et pour la Ligue de football, on passe pour des cons.
Pascal Dupraz n’est pas le seul à se plaindre de l’état de la pelouse. La semaine dernière, le président du club Olivier Sadran avait crié au scandale. L’état de la pelouse est un vrai problème. Tant qu’on continuera à travailler avec des gens qui sont très sympas mais dont ce n’est pas le métier, on continuera à avoir une pelouse dans cet état et à être la risée du championnat, avait-il déploré. Le Stadium appartient à l’agglomération toulousaine et pas au club. Mais que le président toulousain se rassure. En matière de quolibets sur l’état de la pelouse, Toulouse n’est pas un cas isolé en Ligue 1…
La faute à un champignon
Le pythium, un champignon, sera la cause de l’état de la pelouse toulousaine selon selon Romuald Pagnucco, conseiller municipal, qui s’est exprimé dans les colonnes du journal La Dépêche du Midi. Moi aussi j’aime les champignons mais pas ceux-ci, répond Dupraz. Voilà les champignons chez nous ce que vous appelez vous communément des cèpes nous on les appelle des bolets et tout ce que vous appelez giroles on appelle des chanterelles voilà. Je ne pense pas qu’il s’agisse de chanterelles ou de girolles parce que si c’était des chanterelles ou des bolets ça me ferait plaisir de les cueillir parce que c’est comestible.