Même s’il ne joue pas beaucoup depuis le début de la saison, Michy Batshuayi est fan de son entraîneur Marcelo Bielsa. C’est un grand tacticien, il sait ce qu’il fait. Et jusqu’ici, je suis tout à fait d’accord avec ses choix, a assuré l’attaquant belge dans les colonnes de la Dernière Heure. Des fois, il m’avait dit que j’allais rentrer, mais les circonstances ont fait que cela n’a pas été possible. Style un carton rouge qui l’a obligé à changer ses plans. Il m’a aussi dit qu’il allait essayer de m’associer à André-Pierre Gignac. Je ne pense pas qu’il va le faire dans les prochaines semaines mais c’est dans un coin de sa tête. Il communique énormément avec moi. Il envoie aussi le préparateur physique, qui est aussi belge. Si j’ai choisi l’OM, c’est notamment pour le coach. C’est l’un des meilleurs entraîneurs au monde. Quand je suis venu visiter la Commanderie, j’ai vu un de ses adjoints. Il a décrypté mon jeu avec une telle précision que j’ai eu le sentiment qu’il me connaissait depuis des années. Il m’a décrit de la tête aux pieds. Il m’a donné certaines de mes qualités et certains de mes défauts. Il m’a donné un avant-goût des axes de travail pour me faire progresser et il m’a expliqué que j’étais une priorité absolue.
Assurant ne pas regretter son choix d’avoir rejoint l’OM cet été, le joueur de 21 ans attend d’avoir sa chance : J’ai fait une très grosse bêtise en début de saison. J’ai fait une bonne préparation. Je ne débutais pas les matches amicaux mais quand j’entrais, je marquais. Et pas contre des petits adversaires : Benfica, Leverkusen, etc. Du coup, j’ai pensé que cela suivrait tout seul en championnat. J’ai mal abordé les rencontres. Je suis rentré en attendant les occasions alors que je devais les créer. (…) Je suis dans un grand club, je suis obligé de faire mes preuves, même si je n’ai que cinq minutes pour le faire. Au début, je ne l’ai pas fait. Mais là, je trouve que j’ai fait une bonne progression dans mes entrées en jeu. Avec notamment mon premier but en Ligue 1 contre Bordeaux. (…) Ici, si le coach me titularise un match, je sais que je dois donner ma vie sinon je retourne sur le banc. Donc je serai plus concentré, je me donnerai à fond. C’est comme cela que j’évolue. Un discours qui va plaire à Biielsa.