Les choix tactiques de Philippe Montanier sont de plus en plus difficiles à comprendre. Alors qu’il devait donner une identité de jeu au Stade Rennais à son arrivée, l’ancien coach de la Real Sociedad préfère bétonner un match sur deux.
Plus les journées passent, plus le projet du Stade Rennais devient flou. Après un bon début de saison, les Bretons sont désormais 10e du championnat et ne dégagent aucune identité de jeu. Jeudi soir, lors de la défaite contre l’OM (0-1), le technicien rennais avait aligné 9 joueurs à vocation défensive sur la pelouse. Seuls les jeunes Jérémie Boga et Ousmane Dembélé, attaquants de formation, avaient pour mission de faire la différence offensivement. Insuffisants pour pouvoir marquer, surtout à domicile.
Surtout que se trouvaient sur le banc de touche Kamil Grosicki, le meilleur buteur du club, et l’international colombien Juan Quintero. Ce dernier aurait d’ailleurs d’ores et déjà demandé à quitter le SRFC cet hiver devant son faible temps de jeu. Philippe Montanier s’est pour sa part justifié de ce 11 de départ défensif, en déclarant qu’il ne voulait pas mettre toutes ses munitions offensives d’entrée de jeu.. Pas forcément de quoi convaincre les supporters rennais et les dirigeants des Rouges et Noirs.
Car pour rappel, Philippe Montanier était arrivé à Rennes à l’été 2014 pour donner une véritable identité de jeu aux Bretons. Auréolé de ses deux bonnes années passées à la tête de la Real Sociedad, l’ancien coach de Boulogne-sur-Mer n’a que trop rarement proposé un spectacle satisfaisant sur les pelouses de Ligue 1. En espérant que les retours de Paul-Georges Ntep et celui espéré de Yoann Gourcuff lui permettent d’enfin créer quelque chose. A moins qu’il ne décide de les garder sur le banc de touche…