Le soulagement prédomine à l’Olympique de Marseille après la victoire décrochée sur la pelouse de Dijon (2-1) lors de la 17e journée de Ligue 1. Pour la première fois cette saison, l’OM remporte deux succès consécutif.
Il n’a que 19 ans et il porte déjà sur ses épaules les espoirs de l’Olympique de Marseille toujours aussi souffreteux. Maxime Lopez a marqué son premier but chez les professionnels en ouvrant le score à Dijon. Je suis très heureux d’avoir marqué mon premier but en L1, a-t-il réagi. Les joueurs sont tous venus me féliciter. Je préfère laisser l’entraîneur juger mes performances. Ce n’était pas facile de jouer dans ces conditions, mais quand on est professionnel, on doit savoir s’adapter.
Alors que Lopez a droit à tous les égards, Bafétimbi Gomis est passé près de cristalliser les critiques. Alors qu’il avait manqué le but du KO en première période, l’attaquant marseillais s’est rattrapé en délivrant ses partenaires à quelques minutes de la fin du match. C’est une très bonne opération, obtenue dans des conditions difficiles, avec le froid et le brouillard, et face à une très bonne équipe de Dijon, analyse le buteur marseillais (8 réalisation cette saison en Ligue 1). Nous avons fait preuve d’abnégation, chacun à beaucoup donné, et les entrants ont apporté leur pierre à l’édifice, Bouna Sarr, notamment, qui m’a permis d’inscrire le but de la victoire. Cela faisait un certain temps que nous réussissions de bons matches à l’extérieur, sans prendre beaucoup de points. Tout n’est pas parfait, mais nous travaillons beaucoup et il y a beaucoup de solidarité dans l’équipe.
Le résultat satisfait Rudy Garcia, mais certainement pas la manière. Nous aurions dû largement plier le match en première période au terme de laquelle nous aurions dû avoir au moins deux ou trois buts d’avance, avance l’entraîneur marseillais. Quand on ne le fait pas, on s’expose à un retour de l’équipe adverse grâce à sa qualité car, offensivement, Dijon a de bons joueurs. Nous ne sommes pas à l’abri d’un coup de pied arrêté comme nous en avons pris un et d’un combat imposé par l’adversaire ainsi que par les conditions atmosphériques. Quand on est rejoint à 1-1, on peut aussi ne pas avoir les ressources mentales pour aller gagner mais nous les avons eues.