Fabrice Olszewski, le traducteur de Marcelo Bielsa la saison passée, est revenu sur sa saison passée aux côtés du technicien argentin à l’Olympique de Marseille.
Personnage incontournable de l’Olympique de Marseille la saison dernière, Fabrice Olszewski, le traducteur de Marcelo Bielsa, s’est livré devant la caméra de nos confrères de J+1, émission diffusée sur Canal +. Il dévoile notamment que les relations entre le technicien argentin et son président Vincent Labrune étaient souvent tendues, comme on peut s’en douter. Le coach était énervé, il trouvait que les discussions avec les joueurs nallaient pas assez vite. Je lui dis cest normal, cest le président qui fait ça et il na pas que cela à gérer, il manque un directeur sportif dans lorganigramme. Il me dit : tu as raison Fabrice, explique le traducteur, avant de faire part d’une proposition ubuesque de l’ancien sélectionneur du Chili. Arrivé à lhôtel, il me demande : tu ne veux pas devenir le directeur sportif ? Là jai éclaté de rire. Ce nétait pas possible.
Il voulait garde Payet, Fanni et Morel
Olszewski revient aussi sur le décalage entre Bielsa et ses joueurs : Les joueurs mont tous demandé : cest quand que le coach commence les entretiens individuels ? Et là jai dit putain on est pas dans la merde parce que lui il fonctionne pas comme ça du tout. Il nallait pas justifier sa décision auprès dun joueur. Lui-même a admis avoir eu quelques problèmes avec El Loco. Lors dun entrainement je lui ai dit quil abusait de son pouvoir, tout de suite il est parti dans les tours, moi aussi. Il redescend et moi aussi, et me dit on va régler ça en se promenant par une discussion. Je pensais quil voulait parler, on arrive en haut et là il me dit allez on va régler çà à coups de poings parce que cest la seule manière de régler ça, jexplose de rire et je men vais. Il sest excusé après, moi aussi, on a réglé ça très facilement, explique l’intéressé, qui n’a pas hésité à le comparer à Van Gogh : Vous êtes un génie, au niveau du foot vous êtes comme Van Gogh mais au niveau relation humaines cest un peu plus compliqué. Il avait trouvé la comparaison flatteuse pour lui.
Toujours est-il que pour celui qui l’a côtoyé de près pendant un an, son départ du club phocéen semblait inéluctable : je savais quil partirait. On ne pouvait pas continuer comme ça. ( ) Un jour énervé il disait je naurais pas du signer dans ce club. ( ) Parce quil a des joueurs quil voulait garder impérativement et qui sont partis Morel, Fanni, Payet. Ces trois-là Ils voulaient les garder. Un témoignage qui permet d’un peu mieux cerner la personnalité de Marcelo Bielsa.
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