Marcelo Bielsa n’a pas changé son discours en huit jours. Pour lui, la direction de l’OM représenté par Vincent Labrune n’a pas tenu ses paroles concernant le mercato estival. Mais le technicien argentin a tenu à clarifier ses propos et a assuré qu’il ne démissionnerait pas.
Première sortie devant les médias pour Marcelo Bielsa, 8 jours après ses attaques à l’encontre de la direction phocéenne et plus particulièrement de Vincent Labrune. Evidemment, les questions ont majoritairement porté sur ses paroles de jeudi dernier. Pour le technicien argentin, pas question de mettre de l’eau dans son vin. Le but est de savoir si ce que j’ai dit est vrai… Moi, je n’enlève rien à ce que j’ai dit…, a-t-il expliqué, jouant la carte de la transparence : Si on me pose des questions, je réponds. Et si j’ai besoin de dire quelque chose, je le dis via les moyens qui m’ont été donnés. Quant au tollé que cela a soulevé au sein du football français, l’ancien entraîneur de Bilbao préfère ne pas juger : Si ce que j’ai dit était faux, ce ne serait pas bien. Si c’est vrai, certains vont considérer que c’est bien, d’autre que ce n’est pas bien
Comme annoncé par Vincent Labrune, les deux hommes se rencontreront bien lundi prochain. J’aurai bien une réunion lundi. J’irai pour écouter ce que le président a à me dire, a confirmé Bielsa, qui a assuré que même en cas de sanction, il ne partirait pas de l’OM. En tout cas, Marcelo Bielsa a assuré qu’il n’avait pas cherché à se dédouaner d’éventuels mauvais résultats dans le futur : Pour ce qui est des mauvais résultats, les entraîneurs n’ont aucune excuse. Les supporters ne seront rassurés que si l’on gagne le prochain match. Reste à savoir si les deux hommes aborderont d’ores et déjà le futur mercato hivernal. Je ne sais pas quelle position il (ndlr : Vincent Larbune) prendra lors du mercato d’hiver. Mais c’est pas pour tout de suite, donc ce ne sera peut-être pas abordé dès lundi.
Le coach olympien est aussi revenu sur le cas de Doria, le jeune défenseur brésilien qui a rejoint le club contre son avis. Je me suis opposé à son arrivée, car on ne m’a pas demandé mon opinion. Je n’ai jamais dit que Doria était mauvais, a-t-il clarifié, avant de revenir sur le cas des autres recrues : Pour Michy et Alessandrini, j’ai rien proposé, mais j’ai étudié leur jeu et j’ai dit que j’étais d’accord. Quant à Barrada, je l’avais remarqué lorsqu’il évoluait en Espagne. Je veux que cela soit bien clair. Je n’ai porté aucun préjudice aux quatre joueurs qui ont été recrutés. Mon opinion n’offensait en rien les quatre recrues. Des explications claires, mais qui ne devraient pas faire baisser la tension du côté du centre Robert-Louis Dreyfus. Un succès face à Evian dimanche est plus qu’impératif pour éviter d’ajouter à une crise institutionnelle une crise de résultat.