Le plan de Simone Inzaghi pour renverser le PSG

À la veille de la finale de Ligue des champions, l’Inter Milan a peaufiné chaque détail. Simone Inzaghi mise sur une préparation millimétrée et un plan tactique précis pour faire tomber le PSG à Munich.

Demain soir à Munich, l’Allianz Arena sera le théâtre de la grande finale de la Ligue des champions 2024-2025 entre l’Inter Milan et le Paris Saint-Germain. Si les Parisiens s’apprêtent à débarquer en Allemagne pour une conférence de presse en fin de journée, l’Inter est déjà au centre de toutes les attentions de la presse italienne. Et pour cause, Simone Inzaghi, qui a éliminé le Barça en demi-finale, a tout mis en œuvre pour déstabiliser l’armada parisienne.

Le coach intériste a préparé son équipe dans la plus grande discrétion. Il a mis au repos plusieurs cadres lors du dernier match de Serie A face à Côme, comme Lautaro Martinez, Davide Frattesi, Benjamin Pavard ou encore Piotr Zieliński. L’objectif était clair : avoir tout son monde à 100 % pour ce rendez-vous. Et selon les médias transalpins, tous les éléments incertains seront finalement aptes pour affronter le PSG.

Selon Le Corriere dello Sport et L’Équipe, Inzaghi devrait reconduire son 3-5-2, modulable en 5-3-2 selon les phases de jeu. Sommer sera dans les buts, protégé par une défense Pavard-Acerbi-Bastoni. Dumfries et Dimarco occuperont les couloirs, chargés à la fois de dynamiser le jeu et de verrouiller les montées parisiennes. Le cœur du jeu sera confié à Mkhitaryan, Barella et Calhanoglu, que la presse italienne décrit comme une « machine bien huilée » capable d’alterner les rôles avec efficacité.

Devant, le duo Lautaro Martinez – Marcus Thuram incarnera la menace. Leur complémentarité est vue comme un atout majeur, capable de faire mal à la défense haute du PSG, notamment grâce aux courses de Thuram dans la profondeur et son jeu en appui.

Inzaghi a pris des risques dans sa gestion de l’effectif, mais s’il réussit son pari demain soir, il pourrait entrer dans l’histoire avec l’Inter. De quoi faire monter la pression d’un cran avant ce choc européen.

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