Benoît Assou-Ekotto a expliqué pourquoi il a tenté de mettre un coup de tête à son coéquipier Benjamin Moukandjo lors du match face à la Croatie, reconnaissant avoir disjoncté.
L’image a fait le tour de la planète. Alors que le Cameroun était mené 4 à 0 par la Croatie mercredi, Benoît Assou-Ekotto a voulu mettre un coup de tête à son coéquipier Benjamin Moukandjo en plein match. Un coup de folie sur lequel est revenu le latéral gauche dans les colonnes de l’Equipe. Pour lui, le différend avec son compatriote remonte au premier match de cette Coupe du monde, perdu par les Lions Indomptables devant le Mexique (1-2).
Moukandjo se retrouve de mon côté. Il essaie de dribbler deux adversaires et perd le ballon. Je lui dis alors qu’il aurait dû me le donner. Il me répond : ‘Oui c’est vrai, t’as raisons’. On a clos le sujet à table, en rigolant un bon coup, explique Assou-Ekotto. La même situation s’est produite contre la Croatie. L’erreur ne me dérange pas. Ça arrive à tout le monde. Mais, quand je lui fais la réflexion, sans lui parler mal, il me rétorque : ‘Oh ! Lâche moi…’ Cette phrase a mis le feu aux poudres. Je n’ai pas toléré sa réaction. Il y avait tellement de frustration… S’il pense que sa réaction n’aurait pas été la même à 0-0, l’ancien Lensois passe pour un con et le sait.
Niant avoir voulu encore en découdre dans les vestiaires avec Moukandjo (Il y a des gens mal intentionnés qui ont intérêt à faire passer ce genre d’information…), ou avoir été menacé d’exclusion par son sélectionneur, Assou-Ekotto assure que tout est réglé : Le lendemain matin, devant le pot de Nutella, on s’est serré la main. Ce sont des choses qui arrivent dans une équipe qui ne fonctionne pas bien. Je n’ai pas réfléchi. Ça ne se fait pas. Il y a des millions de personnes qui regardent le match, des gamins….
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