LdC : la Belgique crie au scandale face à l’OM

Soirée frustrante à Bruxelles : l’Union Saint-Gilloise pensait tenir un exploit face à l’OM, mais deux interventions millimétrées de la VAR ont viré la rencontre au cauchemar belge.

Ce qui aurait pu devenir une nuit historique pour l’Union Saint-Gilloise s’est transformé en immense frustration. Battus 3-2 par l’OM, les Bruxellois ont surtout vu leur soirée basculer sous l’effet d’une VAR omniprésente, qui a annulé deux buts pour des hors-jeu de quelques centimètres. Une rigueur jugée “chirurgicale” en Belgique, où l’on parle d’un match « confisqué » par la technologie plus que décidé par le jeu.

Le média DHnet résumait au matin le sentiment général : deux égalisations refusées, d’abord à Mac Allister, puis à David, à chaque fois pour un détail invisible à l’œil nu. Une froideur technologique qui a anéanti les espoirs d’une remontada et relancé le débat sur la place de la VAR dans le football moderne.

Dans le vestiaire de l’USG, l’amertume dominait. Kevin Mac Allister évoquait « un millimètre » qui change tout, confessant que « ce n’est pas le foot que j’aime ». Le coach David Hubert saluait, lui, l’état d’esprit de son équipe, convaincu que l’Union « méritait un point » au vu de la dernière demi-heure, intense et courageuse.

Au Lotto Park, les sifflets du public à l’égard des arbitres ont prolongé ce sentiment d’injustice. En Belgique, cette soirée laissera une trace durable, celle d’un match où l’USG n’a pas seulement combattu l’OM, mais aussi une technologie vécue comme un adversaire de plus en Belgique.