En surpassant l’AS Monaco à domicile, l’OL a impressionné Sidney Govou qui espère que John Textor misera sur la continuité avec Laurent Blanc.
Septième de Ligue 1 avec 59 points au compteur, l’Olympique Lyonnais n’est pas loin des places qualificatives pour l’Europe mais ne devrait pas, sauf miracle, les atteindre. Pour autant, après une première partie de saison particulièrement délicate, les Gones réalisent un sprint final prometteur. Vainqueur de l’AS Monaco (3-1) dans le cadre de la 35ème journée de championnat, ils ont impressionné Sidney Govou : « Le match contre Monaco est sans doute le plus abouti de l’ère Laurent Blanc. Si on enlève la première minute, j’ai trouvé qu’il y a eu beaucoup de cohérence du début à la fin. Tout le monde a joué sa partition et il y avait un certain équilibre qui a beaucoup manqué cette saison. Je vais un peu tempérer tout ça car Monaco est dans une mauvaise passe. Mais il fallait gagner ce match et faire preuve de caractère après l’entame ratée, et avoir de la maîtrise, ce qui a été trop rarement le cas cette saison. Cela laisse encore plus de regrets de ne pas avoir su profiter avant des passages à vide des autres concurrents pour l’Europe », a-t-il déclaré.
Néanmoins, s’il est désormais emballé par le visage démontré par l’OL, Sidney Govou estime qu’il faudrait conserver une ossature identique pour poursuivre le travail effectué depuis l’arrivée de Laurent Blanc : « Ce qui est intéressant aussi, c’est de travailler pour l’année prochaine. Je dis souvent que le corps a une mémoire et les joueurs doivent s’habituer à jouer à ce niveau-là. Maintenant, avec quelle équipe ce sera ? Voire même avec quel coach, même si Laurent Blanc a été confirmé à demi-mot ? On ne peut pas vraiment se projeter sur la saison prochaine et c’est un peu inquiétant. C’est maintenant que l’effectif se fait d’une saison à l’autre, que l’on anticipe les départs, les arrivées, les manques… Qu’il n’y ait encore personne, à moins qu’il ne soit dans l’ombre, pour travailler sur tous ces domaines peut être inquiétant vu de l’extérieur », a-t-il fini par conclure dans un entretien accordé au Progrès.