Face à la modeste Jamaïque, Blaise Matuidi s’est encore une fois montré intraitable au milieu de terrain, inscrivant deux buts dans la démonstration collective de l’équipe de France dimanche soir (8-0).
61 matches, trois trophées, et une dépense physique hors du commun chaque week-end avec le Paris Saint-Germain cette saison. Blaise Matuidi aurait pu réclamer du repos, lever le pied et montrer un visage moins combatif que d’habitude. Au contraire, le milieu parisien continue d’impressionner avec l’équipe de France, au point d’en constituer un des cadres à moins d’une semaine du premier match de la Coupe du monde, face au Honduras, dimanche 15 juin. Dernier exemple en date, sa prestation contre la Jamaïque à Lille dimanche soir, pour le dernier match de préparation au Mondial brésilien.
Un doublé face à la Jamaïque
Aux côtés de Moussa Sissoko et Yohan Cabaye au milieu de terrain, Matuidi a joué haut et récupéré bon nombre de ballons, comme il le fait avec le PSG. Mais il a également porté le danger dans le camp adverse avec, pour récompense, le deuxième but des Bleus, sur une combinaison spontanée avec Karim Benzema, conclue par une frappe à ras de terre (20e), signe de la confiance du joueur de 27 ans : Personnellement je me sens bien, je me suis bien préparé. Je suis satisfait de ce premier doublé en Bleu. Car l’ex-Stéphanois a poursuivi ses efforts, au point d’inscire son troisième but avec l’équipe de France, d’une volée sur un centre de Patrice Evra (66e).
Son premier doublé avec les Tricolores, Blaise Matuidi le savoure mais tient à garder la tête froide. Dimanche [contre le Honduras lors du premier tour de la Coupe du monde], on sait que ça sera un tout autre match mais c’est bien de finir de la sorte. J’essaie de faire le maximum, déclare-t-il, pour mieux rappeler que cette satisfaction personnelle passe après la performance collective. Un collectif qui bénéficiera pendant le Mondial de la débauche d’énergie et des inspirations de Matuidi. Les dernières d’une saison marathon pour le poumon du milieu de terrain.
Thibaud Le Meneec