Un but et une passe décisive. Olivier Giroud a su se montrer décisif face à la Suisse (5-2), lors du deuxième match des Bleus dans cette Coupe du monde. De quoi faire oublier ses états d’âmes après sa non-titularisation face au Honduras.
Olivier Giroud savait que personne ne l’aurait manqué… Après la victoire de l’équipe de France face au Honduras (3-0), le buteur d’Arsenal avait admis avoir été déçu de ne pas avoir débuté la rencontre. Il faut dire que l’ancien Montpelliérain avait réalisé des excellents matches de préparation, scorant à trois reprises en trois rencontres. Mais ses es propos lui avaient valu plusieurs critiques de la part des consultants français et notamment de Christophe Dugarry. Je trouve ça ridicule. Voilà, il est en concurrence avec Benzema, il le savait dès le début, avait déclaré le champion du monde 98 sur le plateau du Grand Journal de Canal +. C’est la vie d’un footballeur, il ne peut pas y avoir d’états d’âme sur une Coupe du monde, ça suffit, stop! Qu’il soit déçu, d’accord, mais qu’il le garde pour lui. Dans sa chambre il pleure un bon coup et après il remet le bleu de chauffe.
Face à la Suisse (5-2), le buteur d’Arsenal a démontré que ce n’était pas ses états d’âmes qui allaient l’empêcher d’être performant. Auteur du premier but de la tête sur un corner de Mathieu Valbuena, il est à l’origine du but de Petit Vélo, sur la troisième réalisation française. Mieux, il a pratiquement pris tous les ballons de la tête et a fait office d’un point d’appui précieux. Avec Benzema, Didier Deschamps dispose de deux attaquants en pleine confiance, un véritable luxe pour ce Mondial.
A la fin du match, le buteur des Gunners n’a pas boudé son plaisir. On vit une aventure exceptionnelle. On prend du plaisir ensemble, a assuré Olivier Giroud devant les caméras de TF1. Même si on prend ses deux buts qui viennent mettre un petit bémol, cette victoire est très belle. Même s’il n’est pas certain que Giroud sera titulaire face à l’Equateur pour le dernier match de poule, Didier Deschamps sait qu’il pourra compter sur lui en toutes circonstance. Et c’est ce qui fait la force d’une sélection.