Tout simplement monstrueux depuis son arrivée à l’Inter, Romelu Lukaku enchaîne les excellentes performances en Serie A. Deuxième meilleur buteur du championnat avec huit réalisations, juste derrière le stratosphérique Zlatan Ibrahimovic, l’attaquant belge porte quasiment à lui seul l’Inter Milan. Lors d’une interview accordée à France Football, la star des Diables Rouges a reconnu humblement, en faisant preuve d’objectivité et de lucidité, qu’il était, à l’heure actuelle, un des meilleurs buteurs de la planète foot.
12. Comme le nombre de fois où Romelu Lukaku a fait trembler les filets depuis le début de la saison. Que ce soit sur les pelouses italiennes ou sur la scène européenne, l’attaquant belge est inarrêtable. Depuis qu’il a signé à l’Inter en 2019, le serial-buteur, en perte de confiance à Manchester United, a retrouvé toute sa classe.
Son entraîneur Antonio Conte a d’ailleurs couvert de louanges son protégé. « On dirait un joueur de football américain. Il a des qualités techniques, physiques et il est très vif. Il a travaillé et il est devenu l’un des meilleurs au monde. Il est unique, humble et est très disponible pour le reste de l’équipe ».
Actuel dauphin du rival historique milanais en championnat, l’Inter, certes dernière de son groupe, a encore l’occasion de se qualifier pour les huitièmes de finale de Ligue des Champions lors de l’ultime journée tant l’écart entre les équipes adverses est infime. Et cela va sans dire, Lukaku n’est pas étranger aux très bons résultats de sa formation.
Dans une interview accordée à France Football, l’international belge a fait l’auto-critique de son niveau de jeu actuel en essayant d’être le plus objectif possible. « Tactiquement, au niveau de mon positionnement et de mes mouvements, je ne dois pas me tromper. Jamais. Je fais partie du top 5 (mondial parmi les buteurs) ! »
Difficile de le contredire. Capable de marquer autant du pied que de la tête, le joueur de l’Inter, véritable « tank » aux accélérations dévastatrices, est l’archétype du buteur parfait. Est-il au niveau de Robert Lewandoski, Cristiano Ronaldo ou encore Karim Benzema ? Le débat est lancé.