De passage en conférence de presse ce vendredi, Bruno Genesio a évoqué les parcours décevants des clubs français cette saison en Coupe d’Europe.
« J’ai vu le match de Nice hier, je pense qu’ils avaient eu aussi la possibilité de le tuer juste avant la prolongation et ils ne l’ont pas fait. Après il y a une certaine fébrilité, une peur de gagner qui fait qu’on recule un peu, qu’on laisse plus de maitrise à l’adversaire. C’est peut-être une des explications et c’est pour ça que je souhaite que mon équipe joue, que quelque soit l’évolution du score on continue de jouer et qu’on ait pas le moindre calcul dans les matchs. Je ne pense pas que ce soit un problème de niveau du championnat ni des joueurs. Je pense qu’on a aussi mentalement beaucoup de progrès à faire. Parce que souvent on a aussi un complexe d’infériorité je trouve. Ça peut paraitre bizarre ce que je vous dis, mais souvent quand il y a un tirage au sort c’est « oh on joue contre untel, ou contre untel ». Alors que je n’ai pas l’impression que nos voisins italiens, espagnols, anglais, portugais, allemands aient ça dans leur tête quand il y a un tirage. Ils sont confiants et jouent leur jeu, ne se posent pas trop de questions. Après c’est le terrain qui parle. »