Visiblement, Xavi Hernandez commence à en avoir marre de l’attitude de ses joueurs ces dernières semaines qui enchainent désillusions et performances décevantes.
Il faut dire qu’hier soir, le Barça s’est encore imposé dans la difficulté (3-2) à domicile face à une équipe d’Almeria dernière du championnat et qui dispose pour l’instant de seulement cinq petits points en championnat. Heureusement pour lui, le technicien catalan a su rectifier le tir à la mi-temps alors que son équipe était menée 2-1 en faisant rentrer Jules Koundé et de Ferran Torres à la place de Christensen et de João Félix, ce qui a eu le don de changer le visage de l’équipe. Et finalement, la lumière est venue de Sergi Roberto qui a inscrit un doublé pour permettre aux Barcelonais de l’emporter 3-2.
Alors qu’il a tout fait pour protéger ses joueurs depuis une défaite lors du Clasico qui a marqué le début de la mauvaise série des Culés, Xavi à cette fois-ci considérablement changé d’attitude en se montrant beaucoup plus critique envers les siens lors de la conférence de presse d’après-match. « La première période était inacceptable et je le leur ai dit. La pression et l’agressivité n’étaient pas acceptables. Soit on court comme des bêtes, soit ça ne vient pas à nous. Nous n’avons pas le Barça de 2010. L’année dernière, nous étions agressifs et nous avions une âme. Nous ne pouvons pas ne pas nous donner à fond. Soit nous nous donnons à fond, soit nous ne gagnerons rien. Nous devons nous réveiller. On ne peut pas pointer du doigt un joueur. C’est un problème général. L’intensité de la première période et de la seconde n’a rien à voir l’une avec l’autre. Malgré tout, on s’est créé deux ou trois occasions de but » a-t-il notamment lâché au micro des journalistes avant d’ajouter : « Nous devons travailler comme des animaux. Je ne suis pas en colère. Je me suis plaint du manque d’âme de mon équipe. Le ballon brûle et ils ressentent la pression, mais je dois être plus exigeant avec les joueurs tout en les protégeant. Les sifflets du public sont normaux. Je ne les aime pas et je n’ai jamais sifflé de ma vie, mais je comprends les gens. On ne peut pas manquer d’âme. Par respect pour le club et l’écusson, il faut toujours se donner à fond et en première période, ça n’a pas été le cas. C’est ma responsabilité et ça ne se reproduira plus ». Voilà un message qui a le mérite d’être clair…
⚽ "Creo que sigue siendo entrenador por quién fue como jugador": Manu Carreño se moja sobre la situación de Xavi Hernández en el FC Barcelona https://t.co/Ww1P9fceD4
— Cadena SER (@La_SER) December 21, 2023