L’Euro 2020 se déroule jusqu’au 11 juillet dans un contexte particulier compte tenu de la pandémie de Covid-19. Malgré cela, certains stades accueillent du public. Marcel Desailly, ambassadeur de Booking.com sponsor officiel du championnat d’Europe évoque, l’importance du public dans les stades.
Après la premiere partie consacrée à l’Equipe de France, l’ancien joueur du Milan AC ou encore de Chelsea raconte son Euro 2000, le retour des supporters mais aussi la nouvelle génération de l’Equipe de France.
L’Euro 2020 se dispute dans 10 pays européens. Lors de votre sacre en 2000 vous étiez les premiers à disputer un championnat d’Europe dans deux pays, aux Pays-Bas et en Belgique. Qu’est ce qui change dans ce type de format ?
MD : C’est l’occasion de voyager et c’est là que Booking intervient pour permettre aux supporters d’être dans les meilleures conditions afin de profiter un maximum de l’événement. Il y a eu le retour de cette énergie nécessaire en fonction des pays puisque chaque stade a accueilli un nombre de spectateurs différents. Les supporters ont pu réserver leur billet d’avion et de programmer leurs vacances tout en profitant de leur passion, le football. En 2000, effectivement nous étions les premiers à avoir vécu un championnat d’Europe sur deux pays différents : Les Pays-Bas et la Belgique. Cette année, il y a plus de pays, différents stades, une culture différente et une approche différente pour les joueurs. L’Équipe de France a joué l’Allemagne à Munich et la Bulgarie à Budapest.
Justement, vous avez connu de grandes ambiances, au Vélodrome, à San Siro ou à Stamford Bridge, comment les supporters jouent un rôle t dans un match de football ?
MD : Pourquoi on dit souvent que les équipes à domicile se doivent de marquer le plus de points possibles ? Parce qu’il y a les supporters qui les encouragent. Dans l’intensité d’un match, dans sa période forte, si on est encouragés on peut facilement faire plus et même dans les moments compliqués. Le supporter est là, on a tous rêver de jouer dans des stades pleins. Quelle adrénaline de rentrer dans un stade de 40 000, 60 000 ou 80 000 personnes, il y a une énergie, une envie que je ne peux même pas vous le décrire tellement c’est palpable et d’un coup ça retombe. Alors oui, il reste la passion du foot, la responsabilité des joueurs car c’est un métier mais c’est un crève-cœur. C’est terrible, ils ont vécu une période club affreuse. Le stade qui résonne, lorsqu’on appelle son coéquipier, en temps normal, nous ne sommes pas obligés d’entendre avec le bruit du public. Ils ont été très forts. Maintenant, il faut oublier ces mauvais moments et profiter avec le peu de supporters qu’il y aura les stades.
Vous avez joué en France (FC Nantes, Olympique de Marseille), en Italie (Milan AC), en Angleterre (Chelsea) et au Qatar (Al-Gharafa SC, Qatar SC) sur la fin de votre carrière, est-ce qu’il y a un pays, une culture que vous avez préféré plus qu’une autre ?
MD : C’est une bonne question mais c’est comme si vous me demandez de choisir lequel de mes enfants je préfère (rires). J’ai adoré Milan, j’avais 24 ans, c’était une période fantastique, on a gagné une ligue des champions, le championnat d’Italie. Au-delà de ça quand j’étais en France à Marseille, c’était mon premier championnat, ma première ligue des champions, il y avait une vraie adrénaline, une vraie énergie. Quand je suis arrivé à Chelsea, j’avais besoin de moins de folie. Le championnat italien m’a emmené sur une forme de star système. On ne pouvait même pas marcher dans la rue. On était des stars alors que nous sommes juste des footballeurs. Au quotidien, ce n’est pas très bien sur la fin. L’Angleterre m’a donné la possibilité de continuer mon métier de footballeur de haut niveau tout en étant un peu plus libre dans la vie de tous les jours et de me fondre dans la ville. Voilà comment j’ai organisé ma carrière en fonction des pays latin, anglo-saxon, et aussi arabe à Doha. Très belle expérience, j’avais envie de continuer et les jeunes qataris ont appris à évoluer à mes côtes. Donc chaque période a été superbe.
Il y a 20 ans, vous êtes champion d’Europe au terme d’un match fou contre l’Italie, pouvez-vous nous raconter votre Euro 2000 ?
MD : En 2000, on était content de perdre notre dernier match de poule, ce qui nous permettait de rester en Belgique même si on a affronté l’Espagne en Quart de finale. Le Portugal en demi avant de battre l’Italie en finale dans un match exceptionnel. Après pour être champion d’Europe, il faut battre tout le monde. Une compétition qui est plus difficile que la coupe du monde, il y a une concentration importante d’équipe de qualité. Ce championnat d’Europe était important pour nous même si on a battu le brésil en final, on avait cette envie de le remporter car on savait que nous n’étions pas les meilleurs techniquement. On gagne la Coupe du monde mais les hollandais, les Brésiliens, étaient meilleurs que nous donc on avait envie de montrer qu’il n’y avait pour personne, c’est nous les meilleurs.
Puskás Aréna – Hongrie – Budapest | 61 000 places | 100 % | 61 000 places | 3 matchs de poule + 1 huitième de finale |
Stade Olympique de Bakou Aerbaïdjan | 69870 places | 50 % | 34935 places | 3 matchs de poule + 1 quart de finale |
Gazprom Arena – Russie – Saint-Pétersbourg | 68134 places | 50 % | 30 500 places | 3 matchs de poule + 1 quart de finale |
Wembley – Angleterre – Londres | 90 000 places | 25 % (4 premiers matchs) puis environ 50 % | 22 500 puis 40 000 | 3 matchs de poule, 1 huitième de finale + 2 demi-finales + la finale |
Stade Olympique de Rome – Italie | 72698 places | 25 % | 18000 places | 3 matchs de poule + 1 quart de finale |
Allianz Arena de Munich – Allemagne | 75 000 places | 22 % | 14 500 places | 3 matchs de poule 1 quart de finale |
National Arena Bucarest | 54000 places | 25 % | 13000 places | 3 matchs de poule + 1 huitième de finale |
Johan Cruijff Arena – Amsterdam – Pays Bas | 55 500 places | 33 % | 16000 places | 3 matchs de poule + 1 huitième de finale |
Hampden Park de Glasgow – Ecosse | 52063 places | 25 % | 12 000 places | 3 matchs de poule + 1 huitième de finale |
Parken Stadium de Copenhague – Danemark | 38190 places | 32% | 11 250 places | 3 matchs de poule + 1 huitième de finale |
Estadio de la Cartuja – Séville – Espagne | 25 % | 16 000 places | 3 matchs de poule + 1 huitième de finale |
Quel est l’intérêt de Booking.com d’être le sponsor d’une compétition comme l’UEFA Europ 2020 ?
Avant et après chaque match du championnat d’Europe, un spot publicitaire de Booking. com est diffusé à la Télévision. Cette start-up néerlandaise créée en 1996 est l’une des plus grandes sociétés d’E-commerce au monde dans le secteur des voyages. Cette entreprise s’affiche également lors de Ligue des champions, une autre compétition organisée par l’UEFA, suivi par des millions de supporters de football. Arjan Dijk, vice-président Sénior et responsable marketing de Booking.com explique pourquoi l’entreprise néerlandaise s’affiche lors de cet UEFA Euro 2020 : « Nous savons que de nombreuses personnes voyagent pour assister à des événements sportifs tels que l’UEFA Euro 2020. En plus de vivre 90 minutes exaltantes dans le stade, les fans profitent de l’occasion pour visiter de nouveaux pays, découvrir d’autres cultures et rencontrer des locaux. Cependant, en raison des restrictions liées au Covid-19, certains fans ne pourront pas se rendre dans les villes hôtes cette année. Notre étude montre que les restrictions de voyages ont eu un tel impact sur les amateurs de football européens qu’ils préfèreraient voir leur principal adversaire remporter, l’UEFA Euro 2000 plutôt que de rater leurs prochaines vacances. Il semble que les supporters adversaires, qui sont en compétition pendant ces grands matchs, partagent le même avis lorsqu’il s’agit d’accorder la priorité à leurs vacances. Comme le démontrent notre étude et nos données de voyage, les fans ont bien plus en commun qu’une envie de voir leur équipe remporter la coupe. En dehors du terrain, ils sont amis et non rivaux. »
Les supporters en quelques chiffres
Selon l’étude Booking.com, 71% des supporters français estiment que les supporters des autres nations sont des mais même si le temps du match ce sont des rivaux. La rivalité ne dépasse donc pas l’enceinte d’un stade de football. Autre chiffre intéressant, 86 % des supporters français interrogés estiment que les fans du sport le plus populaire au monde ont plus de points communs que des différences.