Vicente Del Bosque est sous le feu des critiques en Espagne après la défaite contre la Slovaquie lors des éliminatoires de l’Euro 2016. Le sélectionneur espagnol n’aurait peut-être pas dû être reconduit par sa Fédération après l’échec du Mondial 2014.
Contre la Slovaquie (1-2) jeudi soir, l’Espagne a concédé sa première défaite lors d’une rencontre de qualification depuis 8 ans. De quoi remuer la presse espagnole et mettre le sélectionneur Vicente Del Bosque sous le feu des critiques. Son acharnement à faire évoluer Diego Costa à la pointe de la Furia Roja, son incapacité à faire évoluer le style de jeu de son équipe et évidemment sa proximité avec certains membres de la vieille garde ont été pointé du doigt. Sur le dernier point, Iker Casillas ne l’a pas vraiment aidé en se loupant totalement sur un coup franc slovaque pour le premier but.
Pour autant, le sélectionneur espagnol n’a surtout pas voulu se montrer alarmiste après la défaite de son équipe. C’est notre première défaite en 28 matches de qualifications. Nous avons eu des occasions, mais nous n’avons pas réussi à les concrétiser. Nous avons manqué de profondeur dans nos attaques. (…) C’est notre jeu. Nous ne pouvons pas le reprocher aux joueurs. Ils ont fait preuve de patience pour faire circuler le ballon, mais nous avons manqué de précision et le gardien a été très bon, a-t-il expliqué en fin de rencontre. Des propos qui ont courroucé les journalistes espagnols, eux qui tiennent Del Bosque comme principal responsable de l’échec de la Furia Roja lors du Mondial 2014 (éliminée au premier tour).
La question du maintien en poste de l’ancien coach du Real Madrid après la débâcle brésilienne revient en boucle. Malgré les victoires lors du Mondial 2010 et de l’Euro 2012, nombreux sont ceux à penser qu’il fallait mettre en place un nouveau staff pour entamer un nouveau cycle. Difficile pour Del Bosque de ne plus faire appel aux anciens avec qui il a tout remporté. Un nouveau sélectionneur aurait pu faire table rase du passé pour mettre progressivement en place un nouvelle génération. Car ce sont peut-être deux années que sont en train de perdre les Espagnols avec cette équipe.