Quelques semaines après son affaire de violence avec sa femme, Nicolas Douchez s’est confié et a donné son avis à propos de la situation.
« Loin de moi l’envie d’apparaître comme une victime. Le fait d’être sorti, d’avoir bu, de m’être emporté et d’avoir cassé des meubles, j’en endosserai pleinement les conséquences. » reconnaît le gardien de but. Ce qui est délicat, en revanche, est d’avoir à assumer ce que je n’ai pas fait. Je veux juste un peu rétablir la vérité. Il s’agit d’une soirée entre amis, dans un cadre privé, qui s’est prolongée et s’est mal finie. Elle s’est terminée par une dispute qui a un peu dégénéré, mais pas au point de ce qui a été balancé dans les médias. Je n’ai frappé personne. Il n’y a pas eu de violences physiques. J’ai la sensation d’avoir été jugé instantanément, que personne ne s’est dit : peut-être devrait-on attendre de savoir ce qui s’est réellement passé. J’ai été lynché médiatiquement, j’ai été “massacré’’, pour reprendre le mot du Parisien. Durant ma fin de carrière et peut-être une partie de ma vie d’après, je serai catalogué comme quelqu’un de violent envers autrui. On a beau dire que le temps apaise les douleurs, la cicatrice ne partira pas. Dans dix ans, si mon fils tape mon nom sur le Net, il y a des chances qu’il voie ressortir cette histoire avant ma carrière. Ce n’est pas juste. »