Les Pays-Bas affrontent le Mexique en huitième de finale dimanche, à Fortaleza (18h00). Une nouvelle occasion de briller pour Arjen Robben, étincelant depuis le début du Mondial brésilien.
Des jambes de 20 ans et une expérience de quadragénaire. De son propre aveu, Arjen Robben, 30 ans, est dans la forme de sa vie, comme il le déclarait à l’issue de la victoire des Néerlandais face au Chili lundi (2-0). Un succès qui permet aux siens de terminer premiers d’un groupe relevé et d’affronter le Mexique au lieu du Brésil en huitième de finale, dimanche, à Fortaleza (18h00). A n’en pas douter, Robben sera encore une fois l’un des atouts majeurs des Oranjes face au Tri.
Le joueur du Bayern Munich a eu moins de succès cette saison que l’année dernière avec les Bavarois. Il reste pourtant un des seuls joueurs de l’effectif à voir ses statistiques progresser, avec 15 buts marqués contre 9 en 2012-2013. Même chose en sélection, où le Batave est l’auteur de 10 réalisations depuis un an. Dont trois en Coupe du monde, avec en prime un doublé contre l’Espagne. En clair, Arjen Robben aborde les huitièmes de finale en confiance, au point de viser encore mieux que la finale de Coupe du monde perdue face à la Roja, il y a quatre ans.
Meilleur que Messi et Neymar réunis
Et si Robben puisait sa motivation dans cet échec suprême au Mondial sud-africain ? Quand je n’ai pas de problème physique, je joue libéré et je crois que cela se voit, confiait-il, serein, après sa belle prestation contre le Chili. Robben est plus fort que Messi et Neymar réunis, estime l’entraîneur néerlandais Aad de Mos. Sans les distinctions individuelles, puisque l’ancien Madrilène (2007-2009) court toujours après le Ballon d’Or, qu’il pourrait légitimement viser si les Oranjes brodaient la première étoile sur leur tunique après ce Mondial.
Dimanche, face au Mexique, les Pays-Bas peuvent tomber de haut et sortir d’un Mondial dont ils sont les favoris assumés. Ils peuvent aussi envoyer un signal à tous les autres prétendants en dominant un adversaire jugé plus faible. Equilibrée, la sélection néerlandaise est parvenue à trouver une alchimie entre les cadres et les jeunes joueurs appelés à prendre la relève. Avec Robin Van Persie et Wesley Sneijder, elle est en mesure d’inquiéter toutes les défenses qui se présenteraient face à l’équipe de Louis Van Gaal. Et dispose, avec Arjen Robben, d’un authentique soliste capable de venger la déception batave de 2010.
Thibaud Le Meneec