Qui affrontera l’Allemagne en finale ? Suivez la seconde demi-finale entre les Pays-Bas et l’Argentine en direct commenté à 22h00.
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Pays-bas | Argentine |
Tirs au but : Argentine 4-2
L’ARGENTINE EN FINALE
Au terme de la rencontre de la peur, l’Argentine élimine les Pays-Bas aux tirs au but et aura le privilège d’affronter l’Allemagne en finale, dimanche.
Tab : 2-4
2-4 ARG Maxi Rodriquez marque
2-3 NED Kuyt marque
1-3 NED Agüero marque
1-2 NED La frappe de Sneijder stoppée par Romero !
1-2 ARG E. Garay réussit son tir
1-1 NED Robben réussit sont tir
0-1 ARG Messi réussit son tir
0-0 NED Romero stoppe le titre de Vlaar !
TIRS AU BUT
Aucun but après 120 minutes de jeu. Il y a eu 7 tirs cadrés ce soir… moins que de buts hier entre le Brésil et l’Allemagne ! Les Pays-Bas et l’Argentine vont se départager lors d’une séance de tirs au but.
117e / 0-0 > Messi déborde
La Pulga parvient à centrer et Maxi Rodriguez peut cadrer. Mais sa frappe n’est pas assez puissante.
115e / 0-0 > Palacio y était presque !
L’Argentin s’est retrouvé seul face à Cilissen, mais n’est pas parvenu à tromper le portier batave de la tête. C’était la meilleure occasion argentine du match !
112e / 0-0 > Les minutes s’égrennent
Pas davantage d’occasion.
108e / 0-0 > Zabaleta sonné
Sur un choc rugueux, l’Argentin reste à terre.
106e / 0-0 > Les 15 dernières minutes
On se dirige tout droit vers la séance de tirs au but, sauf exploit personnel de Messi ou Robben…
MT / 0-0 > Mi-temps des prolongations
Toujours pas de but !
104e / 0-0 > Carton jaune
Le Néerlandais Huntelaar averti.
100e / 0-0 > Changement Argentine
Lavezzi remplacé par Maxi Rodriguez.
96e / 0-0 > Changement Pays-Bas
Van Persie remplacé par Huntelaar. Van Gaal a effectué ses trois changements. Il ne pourra donc pas faire entrer Krul en cas de séance de tirs au but.
91e / 0-0 > C’est reparti
30 minutes de jeu supplémentaires sous la pluie de Sao Paulo.
FIN DU TEMPS REGLEMENTAIRE
Le syndrôme brésilien a frappé. Aucune des deux équipes ne veut se découvrir et l’on assiste à un match très fermé. Pas de but au cours des 90 premières minutes. Nous allons donc assister à des prolongations.
90e / 0-0 > Occasion pour Robben
Sans doute la plus nette du match. A la dernière minute du temps réglementaire, l’attaquant des Oranje pénetre dans la surface et frappe. Mascherano se sacrifie pour le contrer in extremis.
86e / 0-0 > Corner néerlandais
Snejder le frappe… mais ne trouve aucun coéquipier. Les occasions son tellement rares que l’on en vient à signaler les corners !
81e / 0-0 > Double changement Argentine
Agüero et Palacio entrent en jeu. Ils remplacent Higuain et Perez.
73e / 0-0 > Match extrêmement fermé
Toujours pratiquement aucune occasion. Van Persie et Messi se sont signalés en contre mais n’ont cadré ni l’un ni l’autre.
61e / 0-0 > Remplacement Pays-Bas
Clasie remplace De Jongh.
61e / 0-0 > Remplacement Pays-Bas
Clasie remplace De Jongh.
57e / 0-0 > Occasion argentine
Bon centre de Lavezzi vers la tête d’Higuain, mais ce dernier ne peut cadrer.
54e / 0-0 > Robben accélère
Enfin un peu d’espace pour le feu follet néerlandais. Toujours pas d’occasion franche les actions sont plus incisives qu’en première période.
48e / 0-0 > Le bloc néerlandais remonte
Robben obtient un bon coup franc sur une faute de Demichelis. L’action ne donne rien mais les Oranje ont légèrement haussé le ton.
46e / 0-0 > Reprise
Janmaat remplace Martins Indi côté néerlandais.
MI-TEMPS / 0-0 > Un match cadenassé
Les Pays-Bas sont prudents. L’Argentine l’est plus encore. Aucun but à la pause et presqu’aucune occasion à se mettre sous la dent. Un match très tactique qui nous rappelle que les scores-fleuves tels celui de Brésil-Allemagne (1-7) restent rares à ce stade de la compétition en Coupe du monde!
43e / 0-0 > Carton jaune
Le Néerlandais Martins Indi averti pour avoir stoppé irrégulièrement Messi, qui était parti dans une série de dribbles.
34e / 0-0 > Très peu d’occasions
Les deux formations jouent avec le frein à main.
28e / 0-0 > Mascherano K-O
Sur un coup de tête involontaire, le défenseur argentin est mis K-O ! Il met plusieurs minutes à reprendre ses esprits.
25e / 0-0 > Van Persie se signale
L’attaquant néerlandais touche peu de ballons mais est saignant à chaque fois qu’il approche de la surface argentine.
14e / 0-0 > Messi frappe au but
L’Argentine, très prudente, attend les Néerlandais et procède par contres. Sur l’un d’entre eux, la Celeste se procure un coup franc idéalement placé pour Messi. Le portier batave Cilessen est contraint de se coucher.
8e / 0-0 > Début de rencontre fermé
On devrait voir moins de buts qu’hier !
1e / 0-0 > C’est parti à Sao Paulo
Qui des Pays-Bas de Robben ou de l’Argentine de Messi disputera la finale face à l’Allemagne ? Réponse dans 90 minutes… ou plus !
Les compositions
Annoncé comme incertain car malade, Robin van Persie tient bien sa place pour la demi-finale de la Coupe du monde face à l’Argentine, ce mercredi. Louis van Gaal n’a apporté qu’un seul changement dans son onze de départ par rapport au dernier match des Pays-Bas : Nigel De Jong, remis de sa blessure, retrouve sa place dans l’entrejeu. Dirk Kuyt est donc confirmé à un poste de latéral droit dans un 3-5-2 avec Arjen Robben associé à Van Persie en attaque et Wesley Sneijder en meneur de jeu.
Alejandro Sabella n’a apporté qu’un seul changement dans sa composition d’équipe par rapport au dernier match pour affronter les Pays-Bas en demi-finale de la Coupe du monde. Enzo Pérez remplace Angel Di Maria, blessé, dans l’entrejeu. Il est notamment associé à Lucas Biglia, préféré à Fernando Gago. Martins Demichelis, en défense centrale, et Ezequiel Lavezzi, en attaque, sont confirmés comme titulaires. Sergio Agüero débute donc sur le banc alors qu’il était attendu d’entrée après sa blessure.
A Sao Paulo
Débat d’avant-match n°1 : La défense, l’autre atout de l’Argentine
Si l’attaque argentine cristallise l’inquiétude avec l’absence de di Maria et la fatigue de Messi, la défense procure à l’Albiceleste une sécurité indispensable pour franchir les tours du Mondial brésilien. Sa solidité sera mise à rude épreuve face aux Pays-Bas, mercredi, à Sao Paulo.
Aucune autre équipe que l’Argentine ne présente une telle différence de notoriété entre son animation offensive et son secteur défensif. Alors qu’une star comme Lionel Messi accapare l’attention portée au demi-finaliste de ce Mondial avant le choc contre les Pays-Bas, mercredi (22h00), d’autres joueurs sont loin d’attirer les yeux du monde entier. Leur présence n’en reste pas moins indispensable à Alejandro Sabella dans sa quête du trophée.
La défense n’est pas le point faible de l’Albiceleste. Présentée à tort comme le secteur de jeu où se concentreraient les lacunes, l’arrière-garde a tenu bon depuis le début de la compétition. Elle a même fait mieux, avec seulement trois buts encaissés en cinq matchs, dont deux contre le Nigeria pour le dernier match de poules (3-2). Et pourtant, à chaque match, les caméras se concentrent sur les prestations d’Agüero, Di Maria, Higuain ou Messi. L’un a manqué la moitié des matches pour cause de blessure, l’autre a vu son Mondial se terminer contre la Belgique (1-0), le troisième s’est montré fantomatique jusqu’à ce quart de finale et le dernier a un plus faible rendement depuis deux rencontres.
Les Quatre Fantastiques inconstants, Sabella a dû s’appuyer sur d’autres joueurs pour tenir la baraque albiceleste. Au milieu de terrain, Javier Mascherano travaille sans relâche dans l’ombre pour faire le lien entre attaque et défense. Le latéral droit de Manchester City, Pablo Zabaleta et Marcos Rojo, révélation à gauche, arrivent à convaincre les détracteurs de l’équipe que les côtés de la défense n’en sont pas le talon d’Achille. Ezequiel Garay s’affirme en véritable patron de la charnière, épaulé par Martin Demichelis qui a poussé Federico Fernandez sur le banc. Le gardien Sergio Romero, remplaçant à Monaco, se révèle excellent avec l’Argentine.
Jusque là, l’Albiceleste a souffert face à des adversaires inégaux en étant toujours considérée comme favorite. Face aux Pays-Bas, les rôles sont inversés. La force de frappe des Bataves constitue l’opposition la plus difficile pour Sabella et ses hommes, habitués à gérer le match et à tenter de faire la décision dans les dernières minutes. Les contres néerlandais pourraient faire céder le cadenas argentin, comme démontrer son étonnante solidité. Dans tous les cas, si l’Argentine se qualifie pour la finale, il y a fort à parier que les yeux se braquent de nouveau sur Messi et ses compères de l’attaque, en oubliant ceux qui les font briller.
Débat d’avant-match n°2 : Robben, candidat au Ballon d’or
Il y a autant de raisons d’adorer que de détester Arjen Robben. Capable de simuler pour permettre aux siens d’arracher un penalty décisif face au Mexique dans les dernières secondes en 8e de finale (1-2) ou de partir tête baissé en oubliant tous ses coéquipiers, le joueur du Bayern Munich est également un formidable joueur de football. Il le prouve depuis le début de la Coupe du monde, qu’il évolue en pointe aux côtés d’un Robin van Persie qu’il éclipse par son talent ou sur son côte droit de prédilection. Contre le Costa Rica en quart de finale, le gaucher a été une nouvelle fois le meilleur joueur des Oranjes, amenant sans cesse le danger par ses dribbles et ses prises de balle et ne tremblant pas au moment de transformer sa tentative durant la séance des tirs au but.
Ses statistiques attestent de son importance dans le parcours des joueurs de Louis van Gaal : auteur de 3 buts, il est le joueur ayant fait le plus de courses individuelles vers la surface (17e), et le troisième en terme de passes dans la surface (17), derrière les Argentins Lionel Messi (22) et Angel Di Maria (18). Ce dernier étant blessé, seul le premier nommé sera face à lui en demi-finales mercredi, sur la pelouse de Sao Paulo. Pas de quoi avoir peur dans les rangs néerlandais. L’Argentine a Messi. Nous avons Robben. Et franchement, le meilleur, c’est Arjen, a lancé Bert van Marwijk, son ancien sélectionneur, sur la chaîne NOS.
Robben, notre Messi néerlandais
Un avis que partage Jonnhy Rep, interrogé dans les colonnes de l’Equipe et pour qui Robben sera le facteur X de cette deuxième demi-finale : L’équipe joue de mieux en mieux, elle a un mental, de la chance et… Robben. On parle beaucoup de Messi et de James Rodriguez dans cette Coupe du monde mais, pour moi, le meilleur joueur, c’est Robben. Il avait déjà été bon en 2010. Mais là, il est vraiment extraordinaire ! Je ne l’avais jamais vu jouer comme ça. Robben, c’est notre Messi néerlandais. De quoi donner des regrets à Van Marwijk : Quand je vois le Robben d’aujourd’hui, j’avoue que je suis un peu jaloux. Quelle différence avec 2010, a ajouté le technicien, qui n’avait pas pu compter sur un joueur à 100% en Afrique du Sud.
Ses problèmes physiques récurrents sont derrière lui. Tout comme son incapacité à répondre présent sur la durée et à être régulier. A 30 ans, celui qui a prolongé avec le Bayern Munich jusqu’en 2017 ressort d’une saison pleine en club (42 matches, 21 buts) et prend son rôle de cadre au sérieux en sélection. Sur le terrain, c’est quelqu’un qui facilite la tâche des autres joueurs, a expliqué Georginio Wijnaldum sur le site de la FIFA. Et en dehors, c’est un leader qui nous tient en éveil. Arjen nous empêche de planer et il demande que l’on mette souvent beaucoup d’intensité lors des entraînements. Brillant sur le terrain en club comme en sélection, sérieux en dehors, tout proche d’une deuxième finale de Coupe du monde de suite : certains prétendent au Ballon d’Or pour moins que ça. Son duel avec Lionel Messi mercredi pourrait s’avérer décisif en vue de cette récompense.