Ce n’est pas un sans-faute, mais presque pour cette édition 2014 de la Coupe du monde. Voici les top retenus par Sport.fr à l’issue du premier tour.
Le spectacle et les stars au rendez-vous
136 buts inscrits en 48 matches. Soit une moyenne de 2,8 buts par match. Difficile de faire la fine bouche devant cette statistique. Cette Coupe du monde est pour l’instant l’une des plus prolifiques de l’histoire, bien plus que celles de 2010 (2,28 buts/match), 2006 (2,30 buts/match) ou 2002 (2,52 buts/match). Il faut remonter à 1958 (3,4 buts/match) pour trouver la trace d’une première phase aussi spectaculaire. Reste à espérer que les stars continueront sur cette lancée pour la suite de la compétition. Le message est lancé auprès de Neymar, Lionel Messi, Arjen Robben, Thomas Müller ou encore Karim Benzema, pour l’instant tous en réussite malgré une saison éprouvante en club.
Une ambiance au top
On craignait des manifestations d’opposants à la Coupe du monde. Comme prévu, elles sont finalement minoritaires et la fête a pris le pas sur la colère. L’ambiance est au rendez-vous dans tous les stades et l’effervescence autour des sélections ne faiblit pas. Les entraînements ouverts au public de l’équipe de France ont été suivis par plusieurs milliers de personnes à chaque fois, Karim Benzema étant en tête à l’applaudimètre. Les fans de tous les pays assurent le show dans des tribunes bien garnies, avec une mention spéciale aux Sud-Américains, très présents. L’intrusion de hooligans du Chili dans la salle de presse du Maracana est toutefois à déplorer.
Les évolutions de l’arbitrage
On l’a souligné dans nos flops, l’arbitrage n’est pas exempt de tous reproches depuis le début de la compétition. Deux évolutions notables atténuent les critiques. Il y a tout d’abord cette bombe utilisée par les arbitres pour faire respecter les distances entre le ballon et le mur sur un coup franc. Un point du règlement qui ne souffre plus d’aucune contestation désormais. Si Michel Platini y est toujours opposé, l’utilisation de la vidéo sur la ligne de but a également permis d’éviter d’autres polémiques. La France a été la première à en bénéficier contre le Honduras pour son entrée en lice.
Les sélections d’Amérique
Sur les 16 équipes encore en course, 8 représentent le continent américain. Seuls le Honduras et l’Equateur, tous les deux dans le groupe de la France, n’ont pas réussi à passer l’écueil du premier tour. Une réussite insolente qui peut s’expliquer par le fait que les équipes sont quasiment à domicile (excepté le Brésil, vraiment à domicile), peut-être plus habituées aux conditions et aussi soutenues par un public plus nombreux. Mais aussi par leur niveau de jeu, tout simplement. Le Costa Rica a fait la nique à l’Angleterre et l’Italie pour se qualifier dans le groupe de la mort. Le Mexique et la Colombie ont assumé leur statut de trouble-fêtes annoncés, tandis que le Chili a emballé par son allant offensif. Les Etats-Unis se sont montrés solides. Seuls les cadors ont quelque peu déçu : le Brésil et l’Argentine ont été sauvés par Neymar et Lionel Messi, alors que le plus difficile commence pour l’Uruguay sans Luis Suarez.
L’Afrique puissance deux
Pour la première fois de son histoire, l’Afrique aura deux représentants en 8e de finale d’une Coupe du monde. Comme en 1994 et 1998, le Nigeria a passé les poules. Deuxièmes derrière l’Argentine, les Super Eagles défieront l’équipe de France lundi. Pour l’Algérie, cette performance est une première historique après les échecs de 1982, 1986 et 2010. Les Fennecs auront fort à faire face à l’Allemagne, qui les avait poussés vers la sortie en 1982 après le match de la honte contre l’Autriche.
L’équipe de France
Dans la foulée de matches de préparation convaincants, les Bleus ont confirmé leurs bonnes prestations au Brésil. Le Honduras (3-0) et la Suisse (5-2) n’ont pas pesé bien lourd face aux joueurs de Didier Deschamps, moins convaincants devant l’Equateur (0-0) avec une équipe remaniée. Mais les performances et l’état d’esprit de Benzema and co ont de quoi rendre optimistes avant le 8e de finale contre le Nigeria de lundi.
