Tombés en 2018 face aux Français dans une demi-finale qui a longtemps fait parler les puristes et autres observateurs du football, les Diables Rouges de Belgique restent sur une dernière édition du mondial globalement réussie, notamment grâce à la troisième place obtenue lors de la petite finale. Par la suite, un top 5 lors du dernier Euro aurait également pu être considéré comme salvateur, mais ces résultats sont-ils réellement à la hauteur d’un tel effectif et d’une telle génération n’ayant jamais réellement montré de confiance devant les caméras et autres équipes ?
Après plusieurs déceptions et probablement pour la dernière compétition de cette génération magique dans son ensemble, la Belgique du foot est derrière son équipe à quelques semaines de la nouvelle Coupe du Monde au Qatar. Quelles sont les ambitions ?

Un groupe piégeur
En 2018, l’équipe de Roberto Martinez s’était montrée parfaite lors des phases des poules et également par la suite, ne comptant parmi les 7 matches joués lors de la compétition qu’une seule défaite, survenue face à l’équipe de France. Si la Belgique avait notamment dû affronter l’Angleterre, c’est une autre équipe européenne qui pourrait bien mettre à mal les ambitions de première place du groupe F pour les Diables Rouges : la Croatie.
Finaliste de la dernière édition, le pays Adriatique apparaît moindrement en forme que lors des précédents mois, mais derrière son maître à jouer Modric, tout reste possible.
Face au Maroc et au Canada, la Belgique, tout comme la Croatie, devra se méfier de deux nations internationales en grande progression ces dernières années. Incontestablement, le Canada est devenu l’une des nations fortes du continent américain et sa présence à cette édition 2022 n’est en rien volée.
Un effectif vieillissant pour une grande dernière ?
D’ici la fin de l’année, la plupart des cadres auront plus de 30 ans au sein de l’effectif. Loin d’être un problème insurmontable en soi, cette subtilité signifie toutefois qu’il devrait s’agir de la dernière grande Coupe du monde disputée dans son ensemble par cette génération que l’on a souvent et malgré elle, dénommée en « or ».

Kevin De Bruyne, 31 ans, est probablement au sommet de son art, à l’instar de ce qu’il démontre sur les pelouses continentales depuis de nombreuses années, mais la déchéance programmée de joueurs uniques comme Eden Hazard ou encore Dries Mertens sont de réelles inquiétudes pour le staff belge.
Défensivement, tout n’est pas rose et malgré une certaine expérience, il se peut clairement que cette compétition soit celle de la dernière chance pour les Diables Rouges. L’expérience prendra-t-elle le pas sur la fraîcheur et la fougue ? Là est tout l’enjeu d’une compétition atypique, disputée pour la première fois au cœur du Moyen-Orient.
Bien entendu, les cadres en devenir que sont Tielemans ou encore Lokonga au milieu de terrain, devront eux aussi monter en grade pour servir leur équipe et offrir qui sait, sa première étoile à la Belgique.

