L’ESTAC survole la Ligue 2 cette saison et fait sourire toute une ville. Le club a changé de visage, passant de la lutte pour le maintien à l’optimisme affiché par Edwin Pindi, président ambitieux et un brin malicieux.
Le moral est au beau fixe et les performances collectives ravivent la passion des supporters, impatients de revoir Troyes en Ligue 1. L’an passé, le club flirtait avec les bas-fonds du classement, aujourd’hui il est leader et se projette vers la montée. D’après Foot Mercato, le président souligne la stratégie du club au sein du City Group : “Notre rôle est de former des joueurs, et d’avoir des profils adaptés à notre statut et à la division dans laquelle on évolue.” L’ESTAC mise sur le développement local et l’intégration de jeunes talents à fort potentiel, tout en gardant un œil sur des pépites comme Rayan Cherki, désormais à Manchester City.
Cherki : un rêve à la Troyes
Questionné sur les cibles de son club, Pindi ne manque pas d’humour : “Alors, je voudrais bien un joueur de Manchester City, mais franchement en Ligue 2, je ne suis pas sûr qu’il soit adapté… à la limite, je veux bien Rayan Cherki !” Une déclaration qui illustre l’ambition décomplexée du club et sa capacité à rêver grand, même si voir Cherki à Troyes relève pour l’instant de la pure fantaisie. D’après le président, chaque victoire actuelle consolide ce mélange d’ambition et de légèreté qui anime l’ESTAC.

