Maxime Bernauer a levé le voile dans Tribune Verte. Avant de rejoindre l’ASSE en février dernier, le défenseur central avait aussi été courtisé par le FC Nantes.
Une piste sérieuse, mais pas assez séduisante pour lui faire tourner le dos aux Verts. À travers son récit, on comprend vite que le prestige du club stéphanois et l’arrivée d’Eirik Horneland ont pesé bien plus lourd que la perspective d’un maintien mieux engagé en Loire-Atlantique.
L’ancien joueur du Dinamo Zagreb raconte : « À Zagreb, j’ai vécu des supers moments. Je suis passé de la Ligue 2 à la Ligue des Champions, c’était vraiment bien. Je savais que cette expérience pouvait m’ouvrir des portes. Le club a pu me revendre comme il le voulait aussi. Sainté s’est présenté. C’était Nantes ou Saint-Étienne. Je n’avais jamais joué en Ligue 1, et même si le contexte était compliqué ici à Saint-Étienne, c’est un club historique. J’avais envie de revenir en France, mon deuxième enfant venait de naître. Le confort ici, on ne l’a pas forcément ailleurs. »
Mais ce n’est pas tout ! L’arrivée d’Horneland a fini de le convaincre. « En plus, l’ASSE venait de recruter un nouvel entraîneur, quelqu’un qui aime le foot et avec lequel je partage les idées. Même si on ne gagnait pas beaucoup, on voyait l’évolution dans le jeu et il est arrivé à mettre en place des choses intéressantes. Et moi, ça correspondait bien à mes qualités. On n’a pas réussi à se maintenir mais le projet des Verts reste grand. Aujourd’hui, jouer dans un club comme Sainté, avec son projet, c’est top. »

