Nouveau venu dans le chaudron qu’est Geoffroy-Guichard, Adil Aouchiche a réalisé une saison en demi-teinte. L’espoir parisien a montré qu’il avait du talent et doit maintenant trouver sa place dans un effectif stéphanois en pleine évolution.
La Ligue 1 est arrivée à son terme le weekend dernier. Les Verts ont été très irréguliers et échouent aux portes du top 10. Un effectif stéphanois en constante évolution sous les ordres de l’expérimenté Claude Puel. Débarqué libre cet été, l’espoir Adil Aouchiche revient sur sa première saison en professionnel loin de Paris, sa maison. Cette saison, le jeune milieu de 18 ans a inscrit 2 buts et délivré 5 passes décisives en 35 rencontres disputées. Un bilan mitigé mais satisfaisant qu’il évoque dans un entretien accordé pour Le Parisien.
Adil Aouchiche : « Alors, je vais me mettre dans la peau d’un prof et parler de moi à la troisième personne… Disons que je donnerais les encouragements à cet élève pour le pousser à aller chercher les félicitations la saison prochaine. Plus sérieusement, sur le plan de l’apprentissage, de l’expérience, de la confiance qu’on m’a accordée, j’ai vécu une saison très positive. On a traversé beaucoup de moments difficiles et vivre cela à 18 ans m’a fait grandir. J’en avais besoin. J’aurais aimé faire mieux, avoir plus de statistiques. Je travaille beaucoup, on veut me faire progresser, le staff est derrière moi… J’ai joué énormément, c’est magnifique. J’ai l’impression d’avoir énormément progressé. »
Un an après, Adil Aouchiche est persuadé d’avoir fait le bon choix en quittant le PSG : « Oui, je n’ai aucun regret d’avoir quitté Paris. J’ai beaucoup joué pour mon âge. Je progresse beaucoup plus ici dans les secteurs que je devais améliorer. Je suis dans un club qui, contrairement au PSG, ne traverse pas ses matchs dans un fauteuil. Ici, c’est un peu plus dur, chaque ballon est important, il faut savoir le garder, apprendre à être dur au contact, prendre du muscle… Je ne dis pas que ce n’est pas le cas à Paris, mais à Saint-Etienne, il faut l’acquérir rapidement pour jouer. Paris est une équipe de possession, elle peut se permettre de rater trois, quatre occasions d’affilée. Ici, chaque ballon vaut cher, il peut nous faire gagner un match ou nous jouer des tours si on le perd. Ce sont des points très positifs dans ma construction.«