Défait par Dijon (1-2) lors de la première journée de Ligue 2, l’AS Saint-Etienne est la lanterne rouge. Une défaite que Laurent Battles souhaite oublier avec un changement de grands changements.
Opposé à Nîmes à l’occasion de la deuxième journée de championnat, Laurent Battles a d’abord évoqué la défaite subie. Une rencontre que les Verts tentent de chasser de leur esprit : « On a essayé d’évacuer la défaite, de mettre en place des choses à l’entraînement, on a bien travaillé. En espérant que cela ne se reproduise plus du tout. Il y a eu des échanges avec un peu tout le monde, on essaye de parler pour comprendre ce qu’il s’est passé sur la première mi-temps, même si en tant qu’entraîneur j’ai bien vu ce qu’il s’était passé. C’est toujours difficile, parce que vous êtes dans la déception, mais il faut essayer de se projeter sur le match d’après. Nîmes est difficile à manœuvrer, ça ne va pas être un match facile. Elle va être dure à bouger, c’est une équipe formatée Ligue 2. »
Une opposition dont il se méfie. Déçu par la première prestation des siens en seconde division, Laurent Battles a pris la décision d’entreprendre d’importants changements : « Mes choix ne sont pas définitifs. Je n’ai pas été content du tout de certains comportements, j’ai voulu recentrer mon groupe sur le match de Nîmes. On essaye d’occulter tout ce qu’il se passe à côté. Quand on n’est pas dans l’état d’esprit, on n’est pas dans le groupe. On aura pas d’excuse, il faudra faire notre match et montrer autre chose. Jouer dans ce système là, c’est très exigeant. Il faut l’appréhender au mieux et avoir envie de mettre les choses en place sur le terrain pour ne pas être en danger. Il est possible que je fasse quelque chose de beaucoup plus rationnel, d’attendre que des joueurs arrivent, pour pouvoir repartir sur un système qui sera le nôtre. Je n’ai peut-être pas les joueurs pour pouvoir jouer dans ce système là. Briançon ne sera pas disponible, on préfère le laisser au repos. Il reprendra l’entraînement lundi de façon individuelle », a-t-il déclaré en conférence de presse.