De passage en conférence de presse ce vendredi, à deux jours du match face à Reims (dimanche à 17h05), Philippe Clement a évoqué l’aspect psychologique du football moderne.
Interrogé au sujet du faux pas des Monégasques le week-end dernier face à Troyes (2-2), Philippe Clement a d’abord défendu son système de jeu. L’entraîneur monégasque remet la faute sur le manque de leadership de son effectif, défaut qu’il travaille chaque jour avec les psychologues du club.
« Je ne peux pas dire qu’on a perdu des points par manque de concentration face à Troyes. On pouvait faire des choses mieux, oui. Mais on a eu des expected goals de 2,8 pour nous tandis que ceux de Troyes n’étaient que de 0,7. Ce sont des matches que tu gagnes normalement. On peut toujours s’améliorer dans la concentration, mais aussi dans la communication. Dans la communication, on peut encore grandir, on a beaucoup de joueurs introvertis. On travaille autour de ça chaque jour à l’entraînement et avec nos deux psychologues. »
« On explique les choses, on les montre, on donne des responsabilités, individuellement et collectivement. Nous avons créé un groupe de leaders au sein du vestiaire et nous laissons grandir les personnalités des joueurs. Mais ce n’est pas quelque chose qui ne nous concerne que nous… À cause de ça (Il montre un téléphone) il y a une évolution dans tous les clubs, dans toute la société : les choses sont plus individuelles. Il y a moins de leaders naturels. Il y a vingt ou trente ans, c’était normal de jouer dans la rue avec des amis et les leaders émergeaient pour dire quand jouer et comment former les équipes. On doit recréer ça dans les clubs. »