A quelques mois de l’Euro 2024, la continuité de Jonathan Clauss à l’OM est remis en doute cet hiver, poussé vers la sortie. Une politique sportive incompréhensible pour Eric Di Meco.
Au cours de ce mercato hivernal, l’Olympique de Marseille a d’ores et déjà enregistré les départs de Renan Lodi et Vitinha, en plus de la cession officielle de Ruslan Malinovskyi. Pourtant, alors que le marché n’a pas encore fermé ses portes, des départs sont encore espérés. Des joueurs comme Ismaila Sarr ou Jonathan Clauss sont poussés vers la sortie par leur direction. Un politique sportive pointée du doigt par Eric Di Meco, dans l’incompréhension la plus totale.
L’analyse d’Eric Di Meco : « Le premier réflexe de tout le monde, c’est qu’ils sont devenus fous. C’est-à-dire que le seul joueur international de ton équipe, le seul qui n’a pas les pieds en croissant de lune, tu veux t’en séparer. Il faut des mecs qui ont des pieds tordus. Je ne comprends pas. Il peut y avoir un problème, surtout à son âge et surtout avec son parcours, par exemple qu’il ait la tête à l’Euro. Il a réussi très tard au niveau pro et au niveau international, il a pris une carotte pour la Coupe du monde, il a mis trois mois à s’en remettre. Je peux comprendre qu’il ait cet objectif en tête, peut-être qu’il s’écoute un peu plus. Peut-être que le staff médical a des doutes sur sa sortie samedi soir et se dit qu’il aurait pu continuer. Sauf que si c’est la réalité, un joueur phare, tu le gères autrement. Tu ne dis pas, comme ça, « il n’est plus dans l’esprit, on le dégage ». Mais tu as vu ça où toi ? Ça veut dire quoi ? »