Le Tour de France 2016 comporte sa part de nouveautés par rapport aux éditions précédentes.
Spécificité du Tour de France 2016, il n’y aura pas de semaine sans col à gravir. Le premier rendez-vous est dans le Massif Central, quatre jours seulement après le départ du Mont Saint-Michel. L’exercice du contre-la-montre en côte, oublié par le Tour depuis 2004, revient au programme. De Sallanches à Megève, l’étape propose un parcours avec plusieurs montées dont la plus dure, la sévère côte de Domancy.
Avec Finhaut-Emosson, la Forclaz de Queige, Bisanne, le Tour 2016 innove, tout comme pour ses sites d’accueil : 16 villes-étapes inédites. Il part à la découverte de nouveaux cols dans les Alpes du Nord, de belles montées qui se situent toutefois sous le plafond des 2000 mètres d’altitude. Paradoxalement, le toit du parcours se situe au port d’Envalira (2407 m), au début de la 10e étape, qui se courra pour l’essentiel en plaine avec une arrivée à Revel.
Si les grimpeurs peuvent être rassasiés (4 arrivées au sommet, 6 cols hors catégorie) par le tracé, les autres coureurs disposent aussi d’ouvertures et de terrains favorables. La moyenne montagne (Le Lioran, Payolle, Culoz) est au programme et pas moins de huit sprints sont à prévoir (Utach Beach, Angers, Limoges, Montauban, Montpellier, Parc des Oiseaux, Berne et Paris bien sûr).
Deux journées s’annoncent cruciales en milieu de Tour. L’ascension du Ventoux, sans doute le col le plus dur de France (avec le Galibier versant nord), le jour de la Fête nationale. Le contre-la-montre principal du Tour, le lendemain, sur 37 kilomètres, pour aller de la vallée du Rhône à la caverne du Pont d’Arc, qui reconstitue les peintures et les gravures de la grotte Chauvet, vieilles de quelque 36.000 ans.
Les étapes à surveiller
Le Lioran (5e étape) : parcours en forme de montagnes russes auvergnates dans les 35 derniers kilomètres.
Luchon (8e étape) : la deuxième journée pyrénéenne mêle grands classiques (Tourmalet, Peyresourde) et cols récents (Hourquette d’Ancizan, Azet).
Andorre Arcalis (9e étape) : si la grandiose ascension finale est plutôt roulante, les deux cols précédents en Andorre sont pentus.
Mont Ventoux (12e étape) : le 14 juillet sera un feu d’artifice avec Le Ventoux par son versant sud, le plus majestueux. Une course de côte format XXL.
La Caverne du Pont d’Arc (13e étape) : le seul grand chrono du Tour, sur 37 km, est très exigeant.
Culoz (15e étape) : une étape très difficile, préviennent les organisateurs. Avec deux montées du Grand Colombier, une complète et une partielle, pour finir.
Finhaut-Emosson (17e étape) : une ascension finale inédite et raide pour rejoindre le barrage.
Megève (18e étape) : le second contre-la-montre du Tour, en côte, escalade Domancy.
Saint-Gervais Mont Blanc (19e étape) : après la montée inédite de Bisanne, la course se jouera sur les pentes du Bettex abordée par la côte des Amerands.
Morzine (20e étape) : Joux Plane est le dernier col (hors catégorie) du Tour. Au sommet, il ne reste plus que 12 kilomètres pour rejoindre l’arrivée.