L’équipe Arkéa Samsic a confirmé dans un communiqué officiel qu’elle ne prendrait pas part au prochain Tour d’Italie malgré une invitation automatique. La formation de seconde division a décidé de se focaliser ses forces sur le Tour de France et la Vuelta au détriment du Giro 2022.
La team Arkéa Samsic, engagé en deuxième division vise la montée en World Tour à l’issue de cette saison avec des hommes forts tels que Warren Barguil, Nairo Quintana ou Nacer Bouhanni. Une formation capable de l’emporter sur tous les terrains mais qui a pris la décision de se concentrer sur deux grands tours au lieu de trois alors que l’équipe est automatiquement invitée. Un choix crucial pour la saison à venir. La formation bretonne s’alignera sur le Tour de France et la Vuelta mais pas sur le Giro 2022. Une opportunité à saisir pour de nouvelles écuries.
« Nous respectons profondément le Giro d’Italia, la société RCS, son histoire, mais malheureusement cette année nous ne disputerons pas ce Grand Tour, comme nous le permet notre deuxième place au classement des équipes de Pro-Séries. Nous ne courrons que deux épreuves de trois semaines : le Tour de France (ASO) et la Vuelta a España (Unipublic) auxquels participeront nos principaux leaders et nos coureurs d’expérience. En effet, 2022 est une saison capitale dans l’histoire de l’équipe Arkéa-Samsic, et notre direction sportive a établi une stratégie pour atteindre notre objectif qui est d’accéder au World-Tour. Il est clair en tout cas que comme nombre de mes coureurs, j’aspire à l’avenir que la formation Arkéa-Samsic soit engagée sur les routes du Giro d’Italia avec la volonté de marquer sa présence par le biais de résultats sur cette épreuve qui sied aux grimpeurs, tout en faisant la part belle aux sprinteurs. Notre rendez-vous avec le Giro d’Italia n’est donc pas pour cette année et prendre une telle décision n’a pas été aisée, mais je reste toutefois persuadé que dans un avenir très proche les routes du Giro d’Italia et de la formation Arkéa-Samsic seront amenées à se croiser« , a annoncé Emmanuel Hubert, manager général de la formation bretonne.