Vuelta : une édition XXL en 2026

Présentée ce mercredi à Monaco, la Vuelta 2026 s’annonce comme l’une des éditions les plus exigeantes de ces dernières années.

Disputée du 22 août au 11 septembre, la course fera la part belle à la haute montagne, avec sept arrivées au sommet et très peu de journées de répit. Le Grand Départ sera donné en Principauté par un contre-la-montre inaugural de 9 kilomètres, avant un tracé orienté résolument vers le sud de l’Espagne. Exit les îles Canaries initialement envisagées : le final se jouera dans une Andalousie omniprésente, avec une arrivée prestigieuse au cœur de l’Alhambra de Grenade.

La difficulté s’invitera très tôt sur le parcours, avec une arrivée au sommet dès la troisième étape à Font-Romeu, suivie d’une redoutable journée 100 % andorrane ponctuée par le port d’Envalira. Les sprinteurs disposeront de très rares opportunités, tandis que les grimpeurs seront servis tout au long de la course, entre une étape à plus de 5 000 mètres de dénivelé positif pour conclure la première semaine et plusieurs ascensions majeures comme la Sierra de la Pendera ou l’Alto de Aitana. Les deux dernières étapes de montagne, à Peñas Blancas et au Collado del Alguacil, promettent un final explosif, complété par un long contre-la-montre plat de 32 kilomètres.

Sans Pogacar, ni Vingegaard ?

Reste à savoir quels cadors répondront présent sur une Vuelta aussi redoutable. Tadej Pogacar, Remco Evenepoel ou encore Jonas Vingegaard ne devraient pas être au départ, leurs objectifs se situant ailleurs en fin de saison. En revanche, Primoz Roglic, en quête d’un cinquième sacre historique, João Almeida ou Mattias Skjelmose figurent parmi les noms attendus. Fidèle à sa réputation, le Tour d’Espagne pourrait également accueillir des coureurs en quête de rachat après un Tour de France écourté, à condition d’avoir un solide appétit pour la montagne.