Synonyme de première étape de montagne, la septième n’aura été qu’un coup d’épée dans l’eau alors qu’aucun leader n’a été capable de semer le peloton.
Ce vendredi, à l’issue de la 7ème étape du Tour d’Italie, Primoz Roglic a terminé en cinquième position. Une étape attendue qui n’aura pas livré le moindre enseignement alors que seuls les échappés auront contribué au spectacle. Un scénario expliqué par le leader de la Jumbo-Visma, qui a terminé dans la roue de son grand rival, Remco Evenepoel :« Les circonstances ont rendu presque impossible de faire quoi que ce soit. Le vent s’est un peu levé, donc attaquer n’était pas judicieux. Les coéquipiers m’ont bien entouré et ont fait du bon travail aujourd’hui (vendredi). Quant à moi, j’avais de bonnes jambes, ce qui est bon signe« , a-t-il analysé sur la ligne d’arrivée dans des propos relayés sur le site officiel de la formation néerlandaise.
Une analyse partagée par son directeur sportif, Arthur van Dongen : « Il y avait beaucoup de vent de face, donc personne n’a voulu se découvrir aujourd’hui (vendredi). Les favoris savent ce qui les attend dans les deux prochaines semaines, donc garder des forces était la devise de tout le monde […] Nous attendons les semaines à venir avec confiance, et notamment parce que Primoz (Roglic) a encore fait une solide impression aujourd’hui (vendredi). Les autres coureurs se sont également bien acquittés de leur tâche. »