Christopher Froome aurait obtenu l’autorisation de l’UCI pour utiliser des corticoïdes lors du Tour de Romandie début mai. Ce qui est interdit par les règlements antidopage.
Le JDD balance une bombe à trois semaines du départ du Tour de France (5 juillet). Dans son édition à paraître dimanche, l’hebdomadaire annonce que Christopher Froome a bénéficié de la bienveillance de l’UCI pour aller à l’encontre des règles antidopage lors du Tour de Romandie début mai. Une épreuve que le Britannique, tenant du titre sur le Tour de France, a remporté.
Une victoire acquise alors qu’il a obtenu une autorisation thérapeutique pour absorber par voie orale des corticoïdes. Autorisation validée par le directeur médical de l’UCI, le docteur Mario Zorzoli, dénonce le JDD, assurant que l’Agence mondiale antidopage mène l’enquête sur ce dossier. Les liens entre le président de l’UCI Brian Cookson et Sky, l’équipe de Froome qui emploie… Olivier Cookson, sont évoqués par nos confrères.
Nul doute que Froome, qui a toujours clamé être clean face aux suspicions entourant ses performances, va rapidement monter au créneau pour se justifier. Mais ces révélations ne vont pas aider à redorer l’image du cyclisme. Ni de l’UCI, déjà discréditée avec l’affaire Armstrong…