Tony Yoka veut tirer les leçons de ses échecs face à Arslan Yallyev

Après une série de défaites, Tony Yoka revient sur le ring ce samedi à Paris contre Arslan Yallyev, déterminé à rebondir et tirer parti de ses erreurs passées.

Retombé au classement mondial après une série de défaites, Tony Yoka s’apprête à retrouver le ring et le public français ce samedi à Paris face au Russe Arslan Yallyev. Le champion olympique 2016, qui a traversé une période difficile après trois revers consécutifs, assure avoir tiré des leçons de ses échecs et veut désormais regarder vers l’avenir.

Après sa défaite contre le Belge Ryad Merhy en décembre 2023, Yoka (33 ans), qui avait déjà perdu contre Martin Bakole et Carlos Takam les années précédentes, avait pris du recul. Il reconnaît avoir vécu une période de remise en question, aussi bien sur le plan personnel que technique. « J’ai tiré des conclusions sur moi-même, tant sur le plan technique que psychologique », explique le boxeur de 33 ans. Depuis, le boxeur tricolore a battu le Belge Amine Boucette et le Britannique Lamah Griggs, des adversaires bien moins relevé de ce qu’il attend samedi.

Plus massif physiquement, Yoka confie que la phase la plus difficile a été de retrouver la motivation. « Cela a été compliqué de remettre la marche avant après deux années difficiles », avoue-t-il. Il souligne l’importance de l’aspect mental dans le sport de haut niveau : « Il faut être à 200% dans la tête avant de pouvoir gagner avec ta préparation technique ou physique. »

Yoka admet qu’après ses défaites, il avait perdu le plaisir de s’entraîner. « Quand vous n’êtes pas heureux d’aller au boulot tous les jours, ça se retransmet dans votre travail », explique-t-il. Mais après un recul nécessaire et des victoires contre des adversaires moins médiatisés en Angleterre, il a retrouvé sa confiance et son plaisir dans l’entraînement. Ces succès ont été essentiels pour casser « le cercle de la défaite ».

Bien que son parcours soit bien éloigné de l’ascension fulgurante qu’on lui prédisait à ses débuts, Yoka n’a aucun regret. « Chacun a son propre parcours. Je ne suis pas jaloux. Je ne regarde pas en arrière, ce qui est fait est fait », affirme-t-il. Pour lui, l’avenir est devant, et il est prêt à relever le défi de samedi. « J’ai énormément travaillé pour ce combat. Rendez-vous samedi », conclut-il.

Le combat face à Arslan Yallyev, un Russe de 28 ans invaincu en 16 combats, s’annonce complexe. Mais Yoka semble déterminé à poursuivre son chemin, loin des pressions extérieures, et à montrer qu’il a encore des ressources pour rebondir.

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