Manny Pacquiao, de retour après une éphémère retraire, a disposé de l’Américain Jessie Vargas et s’est ainsi emparé du titre WBO des welters, la nuit dernière à Las Vegas.
Sept mois après avoir fait ses adieux à la boxe, contre l’Américain Timothy Bradley, Pac-Man est sorti de sa retraite avec panache. A 37 ans, la mégastar philippine, élu sénateur dans son pays où il est révéré comme un demi-dieu, n’a laissé aucune chance à un adversaire, plus grand et surtout de dix ans son cadet. Sous les yeux de son ancien grand rival, retraité, Floyd Mayweather qui l’a battu en mai 2015 dans un décevant mais rémunérateur combat du siècle, Pacquiao a dominé de bout en bout le 67e combat de sa carrière. Devant 16.000 spectateurs en grande partie acquis à sa cause, il a été déclaré vainqueur à l’unanimité des trois juges-arbitres (118-109, 118-109, 114-113) et a signé sa 59e victoire pour six défaites et deux nuls. Plus impressionnant encore, il a remporté son 17e combat avec un titre mondial en jeu et a empoché le titre WBO des welters pour la troisième fois de sa carrière.
Plus tôt, le Chinois Zou Shiming est devenu champion WBO des poids mouches après sa victoire aux points face au Thaïlandais Kwanpichit Onesongchaigym. Le double champion olympique (2008, 2012) et triple champion du monde chez les amateurs s’est emparé du titre vacant sur décision unanime des trois juges-arbitre (120-107, 120-107, 119-108). Et le Mexicain Oscar Valdez a conservé son titre WBO des poids plumes face au Japonais Hiroshige Osawa par arrêt de l’arbitre à la 7e reprise. Valdez est toujours invaincu en 21 combats.