Souleymane Cissokho devra se contenter de la médaille de bronze, après avoir perdu sa demi-finale contre le Kazakh Daniyar Yeleussinov. Un match qui n’est pas allé à son terme, puisque Yeleussinov, ouvert à la tête par le Français, a été déclaré vainqueur par les juges à la fin du deuxième round.
Forcément, il en restera un goût d’inachevé et une foultitude de questions à jamais sans réponse. Au premier rang desquelles : que ce serait-il passé si les arbitres, à une minute de la fin du deuxième round, n’avaient pas pris la décision d’arrêter le combat entre Cissokho et le Kazakh Daniyar Yeleussinov, victime d’une profonde entaille au front après un coup de tête accidentel du Français ?
Une défaite comme ça, ce n’est pas évident. Mais c’est ça le sport, philosophait quelques minutes après le Français. Je ne vais pas aller à l’encontre du choix des arbitres qui sont des professionnels, a-t-il poursuivi. Je pense qu’ils sont là pour notre santé. Ça aurait pu m’arriver et j’aurais sans doute préféré qu’ils arrêtent le combat. Au vu de l’ouverture (sic) de l’adversaire, il y avait sans doute un gros risque.
Pour le licencié de Bagnolet, âgé de 25 ans, le regret principal restera de ne pas avoir pu appliquer la tactique élaborée avant la demie. Lors des études vidéo, on avait vu que mon adversaire, à la fin du deuxième round, baissait physiquement. On avait mis une stratégie en place pour essayer de monter étape par étape, a-t-il affirmé.